Destination: Japon !
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 Kalka sur le rivage de Haruki Murakami

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Sakurabana
Fanatique de L'Empire du Soleil Levant
Sakurabana


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MessageSujet: Kalka sur le rivage de Haruki Murakami   Kalka sur le rivage de Haruki Murakami EmptyMar 20 Mar - 17:18

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami
Belfond, roman (traduction), imaginaire, 619 pages, janvier 2006, 23€

Kalka sur le rivage de Haruki Murakami Kafka_10

Haruki Murakami est un géant de la littérature de l’imaginaire et un géant de la littérature tout court. Dans ce roman paru en 2003 au Japon et en 2006 en France, il a choisi de changer sa façon de raconter une histoire.
Au lieu du récit d’un narrateur, une autobiographie plus ou moins inventée, comme dans « Les Amants du Spoutnik » ou « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil », il y a dans ce livre deux lignes narratives parallèles : les aventures du jeune Kafka, écrites au présent, et celles d’un étrange vieux bonhomme Nakata, écrites au passé.

Kafka est un lycéen qui décide de fuguer le jour de ses quinze ans. Solitaire et grand lecteur, il discute avec son double, le garçon nommé Corbeau (kafka en tchèque). Il n’a aucune relation avec son père et n’a plus de mère qui est partie avec sa sœur quand il avait 4 ans. Ce père absent et riche lui a prédit un avenir œdipien : il tuera son père et couchera avec sa mère et sa sœur. Il prend le train pour Takamatsu, une ville côtière, et se retrouve dans une bibliothèque privée où il va rencontrer Oshima-san, l’assistant de la belle bibliothécaire Melle Saeki, une femme de 50 ans d’une grande beauté qui pourrait être sa mère.

Pendant ce temps-là, le vieux Nakata, qui a perdu la mémoire en 1944 quand il était écolier, vivote de sa pension et retrouve les chats perdus, car il sait leur parler. Il est attiré par Johnnie Walken, le bonhomme des bouteilles de whisky, qui extermine les chats pour capturer leur âme et manger leur cœur. Nakata est contraint par Johnnie de le tuer puis, attiré par un “devoir” qu’il ne peut expliquer, il se rend, avec l’aide d’un jeune routier, dans la ville où séjourne Kafka, pour trouver la “pierre de l’entrée”. En chemin il fait pleuvoir des sardines, des maquereaux et des sangsues.

Absolument impossible à résumer, les deux histoires vont finir par n’en faire qu’une.

C’est sans doute affaire de sensibilité et de vécu personnels mais on peut ne pas être touché par l’histoire du jeune ado, ni trouver crédible ses sensations et sentiments. L’histoire du vieux bonhomme au contraire, qui ne sait ni lire ni écrire mais parle aux chats puis aux cailloux -et de lui à la troisième personne- est particulièrement sensible et drôle.

Il se dégage l’étrange impression, en lisant ce (trop) long roman, que Murakami s’est amusé à écrire un livre comme doivent l’être les bestsellers selon les ateliers d’écriture : plusieurs lignes narratives, faux documents officiels, passages en gras, passages “gore” et érotiques.

De surcroît, contrairement à ses habitudes où le fantastique est diffus, onirique, suggéré, les événements irréels sont ici clairement décrits, sans ambiguïté sur leur interprétation. Malgré tout, à la fin, bien peu de questions trouveront une réponse.

Bien sûr, quand on a, plus que du talent, du génie, il est impossible d’écrire un mauvais livre. L’écriture est tout simplement sublime de poésie, de profondeur, de subtilité et de légèreté. Quoi qu’il advienne on ne peut être que fasciné par le pouvoir d’évocation de Murakami. Pourtant, on peut préférer ses romans précédents, à cause des thématiques évoquées ou du type de construction.

Titre : Kafka sur le Rivage (Umibe no kafuka, 2003)
Auteur : Haruki Murakami
Traduction (du japonais) : Corinne Atlan
Couverture (souple) : Atelier Dominique Toutain
Éditeur : Belfond, 12 avenue d’Italie, 75013 Paris
Site Internet éditeur : Belfond
Pages : 619
Format (en cm) : 23 x 14
Dépôt légal : janvier 2006
ISBN : 2-7144-4041-X
EAN : 9782714 440419
Prix : 23 €


Hervé Thiellement
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Sakurabana
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Sakurabana


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MessageSujet: Le passage de la nuit   Kalka sur le rivage de Haruki Murakami EmptyLun 17 Aoû - 14:52

Kalka sur le rivage de Haruki Murakami Le_pas10


Tokyo, une nuit. Entre minuit et sept heures du matin, le temps de ce roman, la vie continue. Dans l'atmosphère particulière de la nuit, quand on a le sentiment d'avoir l'éternité devant soi malgré l'apparition de la fatigue, quand l'étrange ne fait pas peur, quand même l'épaisseur de l'air et les voix ont changé. Voilà ce que Haruki Murakami donneà vivre génialement dans ce livre.

« L'heure est proche de minuit, le pic d'activité est passé mais les échanges élémentaires indispensables au fonctionnement vital restent incessants. Tel un continuo, la ville bruit. »

Tout se passe dans un quartier quelconque de la ville immense, avec des personnages qui ne vivent rien d'exceptionnel. Mais dans la journée, au même endroit, ils n'auraient jamais pu se parler, ils ne se seraient même pas vus.


Mari, une jeune étudiante, a décidé de passer la nuit dehors, le dernier train est parti, elle ne peut plus changer d'avis. Seule dans un bar, elle lit. Le temps de ces sept heures, elle va faire des rencontres et échanger des confidences inimaginables le jour... Takahashi, un étudiant croisé un jour, qui répète avec ses amis musiciens dans une cave tout près, une gérante de love hôtel, une prostituée chinoise... et les bribes de vie de tous ceux qui gravitent autour de ces gens vont l'effleurer. Elle vit une parenthèse qui va peut-être bouleverser sa vie, et certainement l'amener à penser autrement.

Pendant ce temps, sa soeur Eri est profondément endormie, dans son lit. Elle est même passée « de l'autre côté » mais ça fait partie des choses étranges de ce roman.


C'est seulement la nuit que les univers parallèles peuvent mystérieusement se rencontrer...

Même dans une ville qui ne dort jamais, avec des bars, des restaurants, des épiceries, des bureaux, ouverts toutes la nuit. Le chauffeur de taxi qui raccompagne le salary man chez lui à 4 heures n'est pas étonné. La ville et les gens sont juste marqués par la lenteur et la fatigue de la nuit.

A 7 heures, ceux-là prendront leur train pour une lointaine banlieue.



Kalka sur le rivage de Haruki Murakami Le_pas11



Haruki Murakami, auteur culte au Japon, a été plusieurs fois favori pour le Nobel. Il le mériterait ! Ses livres sont traduits dans plus de trente pays. Traduit du japonais par Hélène Morita

Source : http://www.actualitte.com/dossiers/558-passage-nuit-Haruki-Murakami-fantastique.htm
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