concours d'été - FICs

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FIC DE SU ET YUME

Yume : Voilà ! Nous avons enfin posté notre fic ! Bonne lecture !
Su : Tu ne penses pas qu’une intro plus poussée serait la bien venue ?
Yume : Ce que tu peux être pointilleuse ! Cette fic met en scène des personnages de TRC qui ne nous appartiennent donc pas.
Su : Pour changer !
Yume : Oui mais cette fois nous nous les sommes un peu appropriés imaginant des situations incongrues qui n’auraient pas leur place dans le manga.
Su : C’est le moins qu’on puisse dire : âmes sensibles asseyez vous pour ne pas tomber…
Yume : Pour une fois Su a raison ! Bon voilà on vous laisse profiter !
Su : Juste encore un petit détail, cette fic pourrait éventuellement avoir une suite mais seulement si vous aimez les idées, donc n’hésitez pas à nous demander la suite si ça vous intéresse et que vous comptez la lire !
Yume : Et maintenant : BONNE LECTURE !
Su : Oh, ça va j’ai compris…


Désaccord parfait


Egypte


Shaolan ouvrit les yeux lentement assommé par l'étouffante chaleur, aucun doute : l'été était arrivé. Ou plutôt il était arrivé en été, car lui et le groupe venaient une fois de plus de changer de dimension. Cette fois ils étaient atterris en Egypte en plein mois d’août.

K : J’ai chaud !
F : Moi aussi j’ai chaud !
Sakura regarda autour d’elle. A quelques mètres d’eux se dressait un somptueux hôtel touristique dont un panneau à l’entrée indiquait qu’il était climatisé.
Sa : Si on rentrait pour ce rafraîchir ?
Sh : Excellente idée, mais comment payerons-nous ?
Mo : Aucun problème, Mokona fournira l’argent !

Ils donc entrèrent et furent aussitôt accueillis par une superbe réceptionniste au sourire colgate :

Réceptionniste au Sourire Colgate : Bonjour, Soyez les bienvenus dans le « Queen Isis » !
Combien de temps souhaitez-vous rester ?
F : Euh…une semaine environ ?
RaSC : Une semaine très bien. Vous désirez une chambre à 100 euros, une suite à 200 euros, une suite royale à 300 euros ou une chambre pharaonique à 450 euros ? Vous pouvez aussi profiter du tarif familial, gratuit pour les enfants, le tarif troisième âge, gratuit pour les plus de 60 ans, du tarif chaussettes, avec moins 50% pour les porteurs de chaussettes, Le tarif…

K : Porteur de Sauquoi, de Sauchette ?
F : (à Kuro) Ca se prononce CHauSSettes.
(à la réceptionniste) Merci, nous allons prendre deux chambres, une pour 3 et une simple.
Il lui tendit un billet de 200 euros sortit tout droit de la bouche de Mokona.

RaSC : Très bien, chambres 483 et 484. A propos, ce soir à lieu une soirée déguisée à 8h, venez nombreux !

Harassés par leur voyage et par la chaleur, ils décidèrent d’aller ce reposer et de se retrouver à 8h à la soirée.

* Ellipse temporelle*
A 8h…

Sakura arriva la dernière, mais son retard était excusable. Contrairement à Fye et Shaolan vêtus des habits traditionnels de leur pays, la princesse portait un kimono complexe, mais magnifique, prêté par Yuko. De plus elle avait dû passer un bon moment à rallonger ces cils avec du mascara, rehausser son teint par du fard à joue et souligner ses lèvres par un discret rouge à lèvre qui lui conférait un air noble, un air de princesse.
Fye esquissa un geste pour dire à Sakura a quel point elle était magnifique ce soir, mais Shaolan avait déjà inviter la jeune fille à danser. Comme toujours…
Il s’installa donc au bar et se mit à siroter des cocktails. Il essaya de penser à autre chose qu’à Shaolan qui faisait virevolter la princesse sur la piste de danse, mais Kurogané n’ayant pas voulu se déguiser il était resté dans la chambre avec Mokona et ne lui offrait aucune perspective de divertissement.
Et lui, lui n’avait pas trouvé d’excuse valable pour éviter cette soirée. Enfin, il n’avait pas vraiment besoin d’excuse. Il serait venu de toute façon : pour rien au monde il ne voudrait laisser filer une occasion d’être avec Sakura, d’entendre son rire, de la voir sourire... Mais Shaolan avait été plus rapide. Il continuait à s’accrocher à sa princesse, malgré la malédiction de Yuko. Selon elle, Sakura ne l’aimerai plus. Pourquoi s’acharnait-il ? Pourquoi ne laissait-il pas la princesse trouver un nouveau prince charmant ? Fye lui aurait fait oublier le brun et tout ce qui s’y rapportait. Si Shaolan la laissait s’ouvrir à d’autres possibilités, elle le verrait sans aucun doute. Elle verrait ses sentiments et la sincérité de son amour… Mais pour l’instant Shaolan avait la main….
La musique s’adoucit et les deux danseurs entamèrent un slow. Prenant une brusque résolution, Shaolan se pencha vers Sakura et murmura à son oreille :
Sh : Je vous aime …
Puis, sans attendre sa réponse, il déposa un doux baiser sur ses lèvres. Le sourire de façade de Fye s’effaça brusquement pour réapparaître radieux lorsque la réaction de Sakura se fit entendre.

BAFF ! (Et oui c’est une baffe…)

Sa : Goujat ! On se connaît à peine ! Comment osez vous brusquer ainsi une frêle princesse sans défense ?
Tandis que la princesse en question quittait la salle d’un pas rageur, faisant virevolter son kimono derrière elle (on ne peut pas en dire de même du mascara), Shaolan resta pétrifié, la bouche ouverte, rougissant, médusé et honteux .
F : Dur, dur… Moi je n’aurais pas aimé… Je crois que tu devrais laisser tomber…
Sh : Je vous ai demandé votre avis hein ? Parce que vous pensez que j’ai aimé moi ?? Des mois que je me décarcasse à lui retrouver ses plumes à cette ingrate et maintenant que je lui fais une déclaration, elle me rembarre comme si j’étais un pouilleux !! Je me suis tapé un râteau cosmique !! Et comme si c’était pas suffisant, y a un blond débile, un magicien qui fait même pas de magie et qui est pas fichu de se défendre tout seul ; un vrais boulet quoi, qui se pose devant moi et qui commence à m’expliquer ce que je devrais ressentir et me conseille de laisser tomber !!! Non mais je l’aime moi et je ne la l’abandonnerai pas !! Alors Merlin il va se coucher et il me saoule plus !!

Et (attention suspense intense…)… … …

BAFF ! (Bis la revanche…mais cette fois de la part de Fye, c est vraiment une tête à claques ce Shaolan…)

Drapé dans sa dignité, sans même jeter un regard à tous les pecnots qui lui lançaient des regards d’autoroute en travaux, Fye quitta la salle d’un pas hautain, sans mascara ni kimono à faire virevolter. Resté seul et sans cavalière, Shaolan décida lui aussi d’aller se coucher.

*Ellipse temporelle bis*
Le lendemain matin

Au petit déjeuner l’atmosphère était très pesante. Mokona et Kurogané observaient avec étonnement l’attitude de leurs compagnons. Fye et Shaolan se lançaient des regards assassins tandis que Sakura toisait le brun avec mépris. Soudain Shaolan se leva et déclara :
Sh : J’en ai ma claque de vous! Je m’en vais !
Avant de sortir résigné.
Mokona n’avait pas tout compris, mais sentant la détresse de Shaolan il décida de le soutenir.
Mo : Attends Shaolan je viens avec toi !
Sa : Bon débarras !
Le ton de la princesse était si hargneux que même Kurogané qui n’avait pas tout suivit non plus compris qu’il fallait agir pour éviter la dissolution du groupe.
K : Objection ! Sans Mokona, on ne pourra plus se comprendre, ni payer la chambre et encore moins quitter cette fournaise…
Un long silence accueillit les paroles de Kurogané. D’un commun accord, le magicien et le ninja se levèrent pour suivre leur interprète. Sakura resta quelques instants interdite, avant de les suivre, résignée.
Sa : Mais je vous préviens, je m’approche plus de ce mufle !!

C’est donc dans la joie et la bonne humeur qu’ils atteignirent à la suite de Shaolan une pyramide.

K : Euh… Je ne voudrais pas paraître indiscret, mais que faisons nous ici ? ??
Mo : Mokona rêve ! Kurogané vient de parler poliment !! Décidément ça devient vraiment n’importe quoi cette aventure !
K : Tu n’as pas ton mot à dire, stupide boule de poils !
Mo : Mokona n’est pas une stupide boule de poils ! Mokona c’est Mokona ! Et toi t’es un imbécile !! (Non, Mokona lui n’a pas changé…)

Un égyptien, ressemblant comme deux gouttes d’eau à un certain Jamel issu d’une autre histoire pas tout à fait inconnue au bataillon, s’approcha :
???: êtes vous Astérixme ?
Le groupe se tourna à l’unisson vers la source de cette question incongrue.
K : Plait-il ? (N’importnawak !!)
Le petit bonhomme étrange poursuivit son délire :
N : Je suis Numérobis ! L’architecte de cette pyramide !
Sa : Et nous ne sommes pas Astérixme !
F (à Kuro) : Tu vois, les chaussettes, c’est le truc qu’il a au pied avec les petits canards jaunes dessinés dessus !
K : Whaa ! J’veux les mêmes sauchettes !
F : ChauSSettes !
K : Arrête de me contredire !

Trop énervée pour continuer leur dialogue sur cet Astérixme qui devait aider l’architecte à construire un palais pour César en trois mois la troupe s’engouffra dans l’édifice, tandis que Numérobis entamait un numéro de break-dance sur « I feel good ».

SUITE

Personne ne pris la peine de contempler les hiéroglyphes qui ornaient les murs, d’ailleurs personne ne pris la peine de regarder tout cours. Aveuglés par la colère ils fonçaient tout droit, tête baissée jusqu’à arriver à une intersection d’où partaient trois chemins.

Mo: Et maintenant ? Où va-t-on?
Sh : A gauche !
Sa : A droite !
K : Tout droit !
F : En arrière !
Ils se dévisagèrent tout les quatre un moment, avant que Kurogané décide, une fois de plus, de se la jouer perso et de partir tout droit.
Sa : Kurogané à raison ! Je ne resterais pas une seconde de plus à moins de trois mètres de cet ab**ti ! Je vais à droite !
F : Je te suis ! Il ne faudrait pas laisser une jolie princesse sans défense !
Sh : Bon ben moi je vais à gauche ! Et vous serez tous cassés quand c’est MOI qui trouverais…euh, quoi d’ailleurs ?...enfin bref ! Je trouverai ! Voila ! Na ! Toc ! Vlan ! Cassé ! Dans les dents !
Mo : Et Mokona viens trouver avec toi !

*Du côté de Kurogané…*

K : Sauchette, Sauchette, Sauchette, non c’est pas ça ! grrrr… Bon je continu !
Le ninja arpentait les couloirs cherchant désespérément une quelconque chaussette parmi les hiéroglyphes tout en essayant de prononcer le mot correctement....

*Au même moment…*

Fye s’arrêta pour observer les décorations murales il passa discrètement son bras autour de la taille de Sakura avant de souffler :
F : Regarde princesse, ce sont des hiéroglyphes ! C’est comme ça qu’ils écrivaient dans l’Égypte ancienne !
Ce contact ne gêna nullement la jeune fille, au contraire, depuis leur aventure dans le pays d’Ôto où ils avaient tenus un café ensemble, Sakura appréciait la proximité du magicien. Parfois trop…
Sa : Et tu sait comment les décrypter ?
F : Evidemment, c’est une énigme il est écrit :
«Pour faire apparaître la porte qui conduira à la chambre funéraire, il faudra prononcer haut et fort le nom de l’objet défini par l’énigme ci-dessous :
La première syllabe recherchée est ce que vous avez.
La fin du mot est composée de 3 couples de lettres jumelles.
Les deux lettres les plus hautes sont entourées d’une paire de plus petites. Ensemble elles forment la fin du nom de l’objet et peuvent dans tout autre mot signifier « petites ».
Ces 4 lettres sont précédées de deux autres jumelles côte à côte qui auraient pu être trois s’il y avait eu deux objets.
Mettez le tout ensemble et la réponse vous aurez !

Sa : Et tu l’as la réponse ?
F : Non…
Sa : Il faut réfléchir alors…

Un long silence s’installa. Sakura se creusait les méninges. Fye lui la dévisageait tendrement tout était si calme, ils étaient seul pour la première fois depuis leur rencontre et pour la dernière fois avant bien longtemps, il devait en profiter.
Il attira doucement la princesse vers lui et l’enlaça.

Sa : Mais que fais tu ?
F : Tu le sais non ? Je t’aime Sakura et ça me rend malade de voir Shaolan te tourner autour, malade de ne pouvoir intervenir, malade de ne pouvoir t’embrasser…

Sakura sentait l’amour que lui portait Fye et elle aurait bien voulu le lui rendre et pourtant malgré le râteau qu’elle lui avait flanqué Shaolan hantait encore son esprit. Elle décida cependant de laisser l’initiative au magicien.
Fye hésita encore quelques secondes, encrant son regard dans celui de la princesse. Ne la voyant pas opposer la moindre résistance, il se pencha sur ses lèvres, les goûtant avec délectation pour la première fois. La jeune fille ferma les yeux, savourant la douceur du magicien. C’était si bon, elle décida de se laisser aller. Le temps c’était arrêté dans la parcelle de l’édifice qu’ils occupaient. Rien ne semblait pouvoir les déranger….

*Ailleurs*

Sh : Bordel de m*rde, mais c’est quoi ce bazar ! Y a que des graffitis partout ! A croire que c’était un sport national de dessiner des cafards sur les murs ! En plus j’y comprends rien !
Mo : Mokona non plus ne comprends rien ! Mais Mokona voit quelque chose parterre.

BLAM !

Shaolan venais de se prendre les pieds dans le quelque chose en question et de s’étaler magistralement de tout son long.
Sh : Bordel !
Mo : Mokona t’avais prévenu !
Sh : Oh mais c’est une clef !
Mo : Mokona te conseille de la ramasser et de la garder pour plus tard, au cas ou tu trouverai une…

*Plus loin*

K : Sauchette, non tauseche, non Chauttesse…

*Bien plus tard*

F : Et maintenant ?
Demanda Fye en se rhabillant. Devaient-ils tout expliquer à Shaolan ? Ou bien se taire et continuer à s’aimer en cachette ?
Sa : Tu crois qu’on devrait leur en parler ?
F : Quoi ! As-tu pensé à la réaction de Shaolan ?!
A vrai dire Fye ne craignait pas tant le chagrin de Shaolan que sa colère et celle de Kurogané. Au fond de lui il savait que ce qu’il venait de faire était ignoble vis-à-vis de son compagnon, mais au fond il ne le regrettait pas réellement.
Sa : Oui, mais nous ne pourrons cacher éternellement notre…

A ce moment Kurogané apparu au bout du couloir en criant fièrement :
K : Chaussette ! Je sais le prononcer ! Chaussette !

Soudain le mur bascula dévoilant une grande porte secrète percée d’une serrure en bronze.

F : Chaussette ? C’était chaussette la réponse ? Mais c’est stupide !
Sa : Oui c’est vraiment incroyable, il me faudra une explication.
K : Je suis d’accord et puis au passage, quand on ira voir les renseignements à ce sujet, faudra aussi demander pourquoi vous êtes tout les deux a moitié dévêtus au milieu de la pyramide.
F : Euh, disons qu’un cafard s’est glissé dans les vêtement de Sakura et il se peut qu’en essayant de l’en débarrasser je lui aie ôté quelques vêtement par accident…
K : Et pour la soutenir psychologiquement tu as également enlevé ton T-shirt ?
F : Oui c’est ça, exactement !
K : C’est ça et le pape Jean Paul II vient d’être élu reine d’Angleterre…
Sa : Hein de quoi tu parles ?
K : Traduction globale : VOUS ME PRENEZ POUR UN IMBECILE ???
F : Hum hum, je crois que pour la discrétion c’est foutu…
K : Parce qu’en plus vous comptiez nous le cacher ?!
Sa : Oui, Shaolan ne le supporterait pas il en deviendrait fou ! S’il te plaît garde ça pour toi…
Car malgré tout Sakura ne pouvait s’empêcher de ressentir pour cet homme quelque chose d’indéfinissable mais de très puissant. Ne sachant pas à quoi s’en tenir, elle aurait voulut qu’ils restent au moins amis…
De son côté le ninja avait bien saisi le désarroi de Sakura et bien que son comportement le révoltât il décida de lui laisser une chance.
K : Je ne dirai rien mais dans 9 mois tu risques de devoir lui fournir des explications…
F : Espérons que non…

A présent tous rhabillés ils observaient le silence lorsque Mokona passa.
Mo : On a la clef ! On a la clef !
Sa : Super !
Sh : Oui mais on ne vous la donnera pas !

Ce fut Kurogané qui décida de prendre les choses en main.

K : Donne la clef !
Sh : Non !

PAFF ! (Si je devais définir cette force par un vecteur je dirais :
Direction : Shaolan-Kurogané
Sens : Kurogané-Shaolan
Force : Assez fort pour que Shao s’écrase contre le mur d’en face…)

K : Donne la clef !
Sh : Tiens voilà pas la peine de s’énerver ! Barbare !

Kurogané ouvrit la porte. Devant eux se dressait une forme de 110 kg d’or massif.

Mo : Oh ! Un cercueil !
F : C’est un sarcophage !
Sa : C’est beau !

Emerveillée Sakura avança vers le sarcophage mais trébucha malencontreusement sur une statuette de Gladölfeu-Râ qui traînait par là. Sa tête heurta violemment un scarabée porte bonheur enchâssé dans le sarcophage et elle resta inerte.
Sous le choc le scarabée se fendit et laissa paraître une plume de Sakura.

Sh : Sakura !
F : Kya ! On a trouvé une plume.

Laissant provisoirement sa rancœur de côté, car il l’aimait encore, Shaolan s’agenouilla près de la princesse et lui transmit la plume. Sakura reprit connaissance en même temps qu’une partie de sa mémoire. Une autre en revanche s’effaça sous l’effet du choc

Sa : Où suis-je ? M. Shaolan vous allez bien ?

Fye envisagea un instant de lui prendre la main, mais se ravisa lorsqu’il vit le sourire radieux que Sakura offrait à Shaolan. Apparemment elle avait oublié leur aventure et Shaolan semblait prêt à effacer le râteau de la veille. C’était sans doute mieux ainsi… Tout était redevenu comme avant. Si le magicien n’avait pas eu ses souvenirs, on aurait pu penser que rien n’avait changé. Et pourtant les changements étaient là, tout comme la mémoire Ô combien douloureuse de ce bref moment d’amour et de passion qu’il avait pu partager avec elle… Personne ne lui enlèverait ce moment. A présent il n’appartenait plus qu’a lui… Pourtant Kurogané savait…

Mo : Il est temps de partir !

Ils disparurent tous les 5 dans un rayon de lumière et de couleurs…..


****
Sakura est-elle enceinte ? Shaolan a-t-il encore une chance ? Fye acceptera-t-il de céder Sakura à son compagnon ? Kurogané gardera-t-il le secret ? Yuko tolérera-t-elle le couple Shaolan/Sakura ? Et comment évoluera la situation dans un monde inconnu ?

La suite dans le prochain épisode… (Si ça vous intéresse…)

Bon alors FIC de SU-CHAN :

Auteur : Su-han ( Kya ! C’est moi ! (mais si c’est nul faites comme si elle était de Yume..))

Personnages : Ceux de TRC sauf un.
Pour les abréviations c’est facile : Fye (F), Mokona (M), Sakura (Sa) et Seishirô (S).

Disclaimer : Cette fic est une POV de Fye, elle se déroule dans le pays d’Ôto, épisode tiré de TRC, où Fye et Sakura tiennent un café ensemble tandis que Shaolan et Kurogané sont chasseur de démons. Pour ceux qui auraient oublié : Seishirô est l’homme qui a appris à Shaolan à se battre, mais il est contre nos héros.
Dans cette Fic Shaolan et Kurogané sont partis chasser des démons pendant que le reste de la troupe s’occupe du café. La POV et tout le flash-back sont inventés. Les évenements et les dialogues dans le présent en revanche sont directement tirés du TRC n°7 de la page 20 à 22, 36 à 43 et 53 à 57.

Bonne lecture !

~¤~ *** ~¤~

J’ouvre les yeux, assomé par le soleil, aucun doute : l’été est arrivé. Hier encore l’air printanier nous incitait à mettre un pull le soir ; aujourd’hui la chaleur nous accable. Le changement de saison s’est fait en une nuit. C’est trop brusque. Sous une telle température il est difficile de rester éveiller, mon assoupissement est donc excusable. J’étais couché sur mon lit à réfléchir quand j’ai glissé dans le monde des songes. De quoi ai-je rêvé d’ailleurs ? Je ne sais plus.
Je me lève et me dirige vers la cuisine où j’entends le cliquetis des assiettes. Je m’apprête à entrer pour l’aider Sakura quand mon rêve me reviens en pleine figure, sous le choc je m’arrête pour reprendre mon souffle et m’éclaircir les idées.

J’ai rêvé de ma rencontre avec Aïa.

A l’époque j’étais magicien à la cour du roi. Mon rôle consistait à guérir est protéger mon entourage en cas d’attaque du palais, mais je passais le plus clair de mon temps à explorer les rayonnages de la bibliothèque en quête de nouvelles connaissances.
Elle était la princesse du peuple de la rivière, nos voisins. Sa beauté était connue de tous et l’on disait que son rire cristallin aurait ému les montagnes, s’il y en avait eu à proximté.
Un jour notre roi, un jeune homme ambitieux, vint rendre visite au monarque de la rivière. Or au cour de ce voyage il rencontra Aïa et en tomba éperdumment amoureux. Quelques jours plus tard il l’enleva et l’emmena au palais où je la vis pour la première fois.

Le bruit de l’eau me tire soudain de ma rêverie, j’entre dans la cuisine. Sakura a presque finit de nettoyer les assiettes.

F : Tu n’étais pas obligée de faire la vaisselle Sakura !
Sa : Oh, ce n’est rien j’ai presque fini !
F : Oui je vois, tu as bien travaillé !
Sa : Depuis que je voyage avec vous, je ne suis pas d’une grande utilité. Alors je fais ce que je peux pour vous aider. Mais un jour…Même un instant… Je voudrais tant pouvoir, moi aussi partager vos épruves.
Soudain elle bascule en arrière, Mokona crie :
M : HAAA ! Sakura va tomber !
Je me précipite et la rattrape avant qu’elle ne touche le sol.. Elle est si frêle et pourtant si déterminée, parfois elle ressemble à Aïa. Elle se bat pour vivre normalement malgré son handicap (plus de méoire) elle a beaucoup de courage.

F : Tu es vraiment quelqu’un de bien Sakura-chan. Même moi dont l’âme est tourmentée jour et nuit…Je me surprends à souhaiter ton bonheur.

Aïa aussi était malheureuse. Certes le roi l’aimait mais mais très vite les affaires du royaume lui réclamèrent tout son temps et il délaissa la princesse. Elle se retrouva donc seule parmis une noblesse hostile et méprisante à son égard. Lorsqu’elle apparaissait aux repas les remarques fusaient, perfides, blessantes. Mais Aïa ne se cachait pas et malgré toutes les moqueries elle restait droite et rejoignait le roi la tête haute. Mais il finissait toujours par la quitter et elle devait utiliser toute sa volonté pour garder le regard fier jusqu’au bout du dîner. Au fond de moi j’admirais sa bravoure (ou bravitude…lol). J’aurais voulu être à ses côtés pour la soutenir mais je n’aurais pas supporter les regards mauvais des autres.

Aucun doute, Aïa était plus courageuse que moi.

Je me résignais à ne pas l’approcher et continuais ma vie normale.
Mais un jour un sanglot retentit dans la bibliothèque que je pensais déserte. Je contournais un rayonnage pour voir l’intrus.
J’y découvris Aïa.
Ses longs cheveux blons ondulés lui cachaient le visage, noyant ses grand yeux bleus couleur de tempête. Tout son corps blanc élancé était secoué de frissons.Et pourtant, malgré sa souffrance, elle gardait cet air noble que j’aime encore. Oui, car à cet instant je me mis à l’aimer. Je voulais la soutenir, la réconforter mais aucun mot ne me venait à l’esprit. Je restai donc là, silencieux, attendant qu’elle se calme. Puis, sentant que sa respiration devenait régulière à mesure que les sanglots s’espassaient je filai lui chercher un breuvage de ma conposition. Je lui tendis la tasse.
A : Qu-est-ce ?
F : Une tisane magique, elle vous donnera des forces et vous réconfortera mieux que je ne l’aurais fait avec des mots.
A : Merci, mais votre présence m’a déjà énormément aidée.
Puis elle contempla longement la bibliothèque.
A : Ce endroit est si paisible, je m’y sens si bien, si cela ne vous dérange pas j’aimerais venir plus souvent ici, pour oublier les hommes. De plus votre présence est la seule qui ne me soit pas hostile, le roi mis à part.

Cette demande me surpris, mais l’idée de passer mes journées en sa conpagnie me réjouissait tellement que je répondis un peu trop vite :
F : Ce serait avec grand plaisir.
Elle sourit.

M : Comment va Sakura ?
Mokona, je l’avais complètement oublié. Sa voix vient de me ramener à la réalité, un trop brutalement à mon goût.
F : Ne t’inquiète pas, elle dort…Elle a fait beaucoup d’efforts ces derniers temps pour ne pas dormir le jour.

Aïa aussi faisait beaucoup d’efforts. Peu à peu ces pleurs avaient séchés. Elle passait le plus clair de son temps avec moi à la bibliothèque ne rejoignant le roi que pour les dîners et les nuits. Lorsqu’elle paraîssait en public elle souriait et plus personne ne prenait plaisir à se moquer d’elle tant elle ignorait les propos désobligeants lancés à son égard. Parfois même lorsque nous étions seuls elle riait
Si j’étais tombé amoureux d’elle en la voyant pleurer, son rire me faisait un effet plus fort encore, me portant à l’euphorie. Une simple marque de bonheur sur son visage suffisait à me réjouir des heures entières. Sans elle, ma vie est triste.

M : Dis Fye… ?
F : Qu-est ce qu’il y a ?
M : Tu te souviens de ce que tu as dit à Shaolan ? Que personne ne lui en voudrait de rire un peu ou de s’amuser.
F : Oui, et alors ?
M :Toi non plus, Fye, personne ne t’en voudra. Ni Shaolan, ni Kurogané.
F : Mais je m’éclate moi, tu sais !
M : Même quand tu ris, tu penses à autre chose.

Oui, Aïa même quand je ris je pense à toi.

F :Tu es vraiment fort Mokona !
M :C’est encore une des 108 techniques secrètes de Mokona ! Mokone sait quend quelqu’un est triste. Fye, Kurogané et Shaolan, vous avez tous une part de tristesse… Pourtant…SI pendant notre voyage cette tristesse pouvait s’alléger et si vos cœurs pouvaient se réchauffer comme celui de Sakura,ne serait-ce qu’un peu…Mokona trouverait ça plutôt bien…
F : Tu as raison, ce serait bien.

Mais elle ne reviendra pas. J’ai perdu son rire et mon cœur à tout jamais et ça personne ne pourra le changer…Pas même Shaolan, ni Kurogané. Non, personne ne me libérera de mon chagrin…

Ting, ting !

La sonnette de la porte d’entrée m’arrache à mes souvenirs, je me retourne pour faire face à l’inconnu.

F : Bonsoir et bienvenue !
Dès que j’aperçois le visage de l’homme encapuchoner je regrette d’avoir laisser la porte ouverte. Il a un œil en verre, ce doit être Seishirô, l’ancien sensai de Shaolan. Mais aujourd’hui il joue contre nous.
Courageux, comme toujours, Mokona me murmure à l’oreille :
M : Mokona reste auprès de Sakura…
Je ne peux pas le blâmer, moi aussi j’aimerais m’enfuir mais déjà Seishirô s’avance vers moi :

F : Vous désirez quelque chose ?
S :Il y a des chasseurs de démons qui habitent ici n’est-ce pas ?
F : En effet masi ils se sont absentés…

Malheureusement, et je me retrouve seul face à un ennemi…

S : Et vous n’êtes pas chasseurs de démons ?
F : Non, moi je m’occupe juste du café.

Alors allez vous en…

S : Vraiment malgré vos pouvoirs ?

C’est un grand mot car depuis le début de notre voyage j’ai renoncé à les utiliser, enfin après que j’aie perdu Aïa le goût de la magie m’est passé. Aujourd’hui je ne suis plus qu’un homme rongé par le chagrin, mais ça je ne l’admettrai pas devant lui.

F : Je ne suis pas le seul à en avoir on dirait…Bien et pourquoi vouliez vous les voir ?

Une ombre noir jailli derrière lui et innonde toute la pièce

S : Je suis venu pour les tuer !

Des démons ! Il a emmené des démons avec lui ! Je ne suis pas de taille, c’est sûr. Ma fin approche et pourtant je n’est pas envie de finir comme ça, un jour comme les autres, tué par un homme qui voulait en assassiner un autre et qui, par hasard, s’en est d’abord pris à moi.
Pourtant ma fin est proche.
Je peux toujours tenter de faire diversion, histoire de gagner du temps.

F : D’accord ce ne serait pas toi le fameux Seishirô ? Celui qui aurait appris à Sholan à se battre ?
S : Vous connaissez Shaolan ?
F : Oui, nous sommes compagnons de voyage.
S : Un voyage à travers les dimensions, je crois… ?
F :…

Je ne sais pas se qu’il sait déjà, évitons de lui livrer trop d’informations.

S : Shaolan n’a pas ce pouvoir…Cela voudrait dire qu’il a payé son tribu à la sorcière des dimensions.

Bon, puisqu’il a envie de parler autant continuer la conversation.

F : Je suppose que vous aussi. Il n’y a pas de doute, vous avez des pouvoirs magiques puissants…Mais vous aussi, vous avez dû donner quelque chose à la sorcière pour voyager à travers les dimensions…Votre œil droit, non ?
S : Bien vu ! La sorcière a pris mon vrai œil en échange…
F : Mais ce pouvoir n’est que temporaire…Vous ne pourrez voyager indéfiniment…
S : Exact ! C’est pour cela que je ne laisserai pas échapper la moindre occasion…Pour retrouver les deux personnes que je poursuis.

M : FYE !!

Un démon se jette sur moi, je tente se l’esquiver et hurle :

F : Mokona, ne t’éloigne pas de Sakura !

Je me tord la cheville à la réception, c’est stupide. J’ai mal.

Comme toi Aïa, le jour où ma vie a changer.
Ce jour là tu descendais le grand escalier vêtue d’une longe robe de soie blanche. Tu étais magnifique. Moi je te regardais d’en bas ébloui par tant de beauté. Tu dégageais tant de grâce et de beauté que le monde semblait figé.
Mais quelqu’un te poussa.
Tu trébuchas, rattas une marche, dévalas, l’escalier…pour tomber dans mes bras. Main sur mes épaules, tête baissée, je vis que tu t’étais foulée la cheville et ton visage était tordu par la douleur. Une fraction de seconde. Puis tu te redressas, digne, et toisas avec mépris la personne qui t’avait bousculée avant d’aller t’asseoir. L’auteur de l’acte, resta figée plusieur secondes, choqué par ton regard haineux.


Plus tard, en pleine nuit, je te retrouvai, à ma grande surprise, dans la bibliothèque.
F : Que faites-vous ici ? Il est tard, n’êtes vous pas censée être auprès du roi ?
Oui, malheureusemant tu restais la nuit avec le roi. Cela me dégoûtait mais je n’avais pas le pouvoir de faire quoi que se soit.
A : Il ne me rejoindra pas ce soir, il est trop occupé. Quant-à la raison de ma présence, je voulais vous remercier.
F : Pour quoi ?
A : Pour votre aide tout à l’heure, sans vous je me serais blessée gravement.
F : Mais je n’y suis pour rien.
A : Oh, si. Vous n’étiez pas dans ma trajectoire, vous vous êtes décallé. D’ailleurs, vous m’avez toujours soutenue sans rien demander en retour et je pense qu’il serait ingrat de a part de ne pas vous remercier.
C’est vrai, j’avais tout fait pour t’empêcher de tomber sans me faire remarquer. Evidemment mon geste ne t’avais pas échappé, tu étais trop perspicace…
Tu t’étais rapprochée, je sentais ton parfum suave j’avais envie de te toucher. J’aurais voulu te dire que je t’aimais, mais mes lèvres refusaient de bouger. Je pensais déjà à renoncer quand, à ma grande surprise, tu m’embrassas en soufflant :
A : Moi aussi.
Le baiser fut cout, mais je sentis mon cœur faire un bon dans ma poitrine avant de recommencer à battre, un peu plus vite que d’habitude. Je t’enlaçai, te rendant ton baiser avec délices et beaucoup moins de retenue. J ’étais aux anges.
Même maintenant, dans cette situation tragique, ce souvenir me donne envie de sourire.

S : Vous êtes blessé à la jambe…Pourquoi ne pas utiliser la magie ? Vous esquiveriez plus facilement.
F : Oui mais je me suis promis de ne plus m’en servir.

Toi non plus, tu ne t’étais pas servi de tes pouvoirs le moment venu. Tu fus même la première à mourir. Nous étions sur le balcon, heureux, lorsque ton peuple assailli le palais. Personne ne les avait entendu venir, sauf peut-être toi.
Ils ouvrirent le combat en tirant une seule et unique flèche, celle qui te tua.
Je cru que s’était le fruit du hasard, mais bien des mois après j’ai compris que tu l’avais fait exprès. La garde royale répliqua immédiatement et une sangalante bataille se déroula autour de nous. Mais je n’y fis pas attention je te serrais dans mes bras, t’exhortant à garder tes forces pour que je puisse te sauver.
Mais tu murmuras :

A : Sois résonnable, Fye, tu sais que cette blessure est mortelle.

Oui, je le savais. Je voulu encore te parler mais tu m’interrompis.

A : Chut, tais-toi, reste à mes côtés jusqu’au bout, je veux que tu sois là lors de mon passage, ainsi l’autre vie ne pourra que meilleure que la précdante.

Je sentis le désespoir m’envahir, tu allais mourir.

A : Je t’attendrai…

Là-dessus, tu expiras et ton corps disparu.


Quand je repris mes esprits, le combat était terminé. Nous avions gagné mais le roi était mourrant. De plus, il avait dû comprendre notre relation et une fois guéri, il me le ferait payer. Je l’endormi donc et le plongeais dans un liqude concervateur, sous la surveillence de Tchi. Avant de partir pour ce long voyage…

… Qui s’achève maintenant. Seishirô m’ adresse un sourire mauvais et je sais que c’est la fin.

S : Adieu !

Je ne prête pas attention à Mokona qui hurle mon nom. Tandis qu’une griffe du monstre me transperce, je pense à toi, Aïa.
Je n’ai plue peur, au contraire, je suis presque soulagé ; si tu n’as pas manqué à ta parole, la mort sera la plus beau moment de ma vie…

FIC de TOMOYO

J'écoutais en boucle "a little pain" de Olivia comme c'était l'ambiance que je voulais plus ou moins.


.oO°Oo.

Les Belles choses d'un Eté

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Origine : YWI (XD)
Tomoyo : ce qui veut dire que jusqu'à preuve du contraire, les personnages m'appartiennent et que je suis seule maîtresse de leur actes
Tomoko : et la seule à avoir le droit de les faire souffrir jusqu'à ce que mort s'en suive niark niark
tomoyo: chut !

couples :
Tomoyo : TomoyoxKato
Tomoko : ça faisait longtemps
Tomoyo : TomoyoxYuki
Tomoko : Sauf que là, ça dure pas
Tomoyo : TomoyoxSonomi
Tomoko : Du yuri? Oo
Tomoyo : Mais nan, c'est à peine sous-entendu, la fic contient une description des sentiments de Tomoyo envers Sonomi, mais c'est juste fraternel.
Tomoko : Ah tu sais faire ça toi?
Tomoyo : ... Bon, passons ! Pour terminer SetaxSonomi & ShaolanxSakura en passant

Résumé : une journée d'été pour Tomoyo.
Tomoko : ça c'est du résumé bien résumé u_u
Tomoyo : t'en a d'autre comme ça ?

Rating :
Tomoko : Alors ? Entre le K ou K+ ? *ton ironique*
Tomoyo : Pour faire simple on va dire que c'est tout public


.oO°Oo.


J'ouvre lentement les yeux, assomée par l'étouffante chaleur. Aucun doute : l'été est arrivé... Il fait chaud aujourd’hui. Chaud à en crever.

Je suis allongé sur la terrasse, les bras et les jambes écartés. Je fixe le plafond comme si j’attendais qu’il réponde à une question que je lui aurais posée. Tout est calme. Je ferme les yeux et apprécie la mélodie des criquets dans l’herbe et les buissons, des oiseaux qui voltigent d’arbre en arbre, la petite fontaine qu’on a installé au milieu du jardin… tout est paisible.

Un soupir de bien-être m’échappe. Une odeur délicieuse et sucrée me parvient aux narines. Mélangée à celle de l’herbe récemment coupée et à la sueur, ce parfum est comme un songe lointain, une fraîcheur bienvenue alors que l’été se fait de plus en plus lourd. J’ouvre les yeux et me redresse vivement. Sonomi m’adresse un sourire moqueur en me tendant une part de ce fruit dont je raffole, que j’ai attendu impatiemment toute l’année. Je le prends avec une lueur d’envie dans le regard. Il ne faut pas longtemps pour que le morceau de pastèque disparaisse dans ma bouche. C’est si bon. J’en rougis de plaisir. Je prends un nouveau bout écarlate entre mes lèvres et me délecte une fois de plus de sa texture. Il fond presque sur ma langue alors que je fais attention à ne pas croquer dans un pépin. Je mords goulûment dans la part plus que généreuse que ma petite sœur a coupée rien que pour moi.

La pastèque n’est pas trop sucrée, juste ce qu’il faut, juste ce que j’aime. Je ne supporte pas en avoir partout sur le visage, alors je croque la partie verte pour la détacher de ma portion, afin de déguster sans gêne ce qu’il reste de rouge. C’est ma façon à moi de manger ce fruit si exquis. Sonomi se moque toujours un peu de moi, mais je m’en moque, c’est comme ça que je l’aime. Rapidement, ce sont mes doigts qui sont mouillés et poisseux. Je fais une petite grimace quand j’ai fini, je n’aime pas non plus avoir les mains qui collent. Mais je ne m’y attarde pas, redemande une nouvelle part, encore plus grosse, pendant que je dévore mon reste jusqu’à la croûte. J’adore vraiment la pastèque !

Plus tard, dans l’après midi, Sonomi et moi faisons la sieste dans le grand lit que je lui ais acheté le mois dernier. Comme c’est les vacances d’été, je l’ai taquiné en lui disant qu’elle trouvera bien un garçon pour y dormir avec elle, au moins pour deux mois. Elle a rougi comme pas possible ! J’ai ri devant sa gêne, elle était adorable, comme d’habitude. Finalement, c’est moi qui dors avec elle de temps en temps. On se sent vite seul dans un si grand lit. Quand Yuki l’a appris, il était un peu bougon, mais au final je me suis vite faite pardonné de mon « infidélité ». Depuis qu’il m’a rejoint ici, à Assiah, il essaye de ne pas trop passer de temps dans mon lit, mais on a du mal à garder nos distances, au grand damne de Kato, qui fait semblant de rien, mais n’est pas moins jaloux que mon petit ange.

Aujourd’hui, je n’ai pourtant pas envie de dormir. Je préfère continuer de regarder le plafond. Ou Sonomi. Elle est très mignonne quand elle dort. Surtout avec ce petit filet de bave le long de son menton. Sans pouvoir le retenir, le rire qui m’échappe la fait grogner. Elle s’agite et se couche sur le dos. Je souris tendrement en lui essuyant la bouche.

La pièce est légèrement plongée dans l’obscurité, les volets sont baissés pour éviter à ce que la pièce ne soit trop réchauffée par les rayons du soleil. Une douce atmosphère plane dans la chambre. Le bruit du ventilateur qui pivote d’un côté à un autre, est tout ce qui rompt le silence. Ah, non, il y a aussi les légers ronflement de ma voisine… ça ne me dérange pas. Au contraire, ça participe à un tout, à l’idée de bien-être que je me suis faite d’un été. Je me sens bien, allongé dans ce grand lit, sur les couvertures un peu trop chaudes, aux côtés de ma petite sœur et sous la légère brise produit par le ventilateur. Il fait lourd aujourd’hui, mais dans cette pièce on ne s’en rend pas vraiment compte. Elle a bien de la chance, Sonomi ! Ma chambre est chauffée comme un sauna en été ! C’est à cause de ça que depuis une semaine, ma petite sœur est contrainte de me garder dans la sienne. Ça ne la dérange pas, mais il ne faut pas non plus qu’on reste aussi proche. Il faudra bien qu’on réapprenne à vivre l’une sans l’autre, un jour. Bon, je ne suis pas pressé, pour le moment…

Je jette un œil à son visage paisible. Elle dort comme un enfant, comme un petit ange. Quand Yuki est aussi mignon, je ne peux pas m’empêcher de le réveiller pour qu’il m’accompagne dans un nouveau rêve, une douce étreinte, de celles qui deviennent rares, d’une pour cause de ses bonnes résolutions, et de deux, à cause de la suffocante chaleur dans ma chambre T___T. Mais là, c’est Sonomi, et dans ces cas là, je la regarde dormir avec ce sourire de débile profond. Yuki dit que je ressemble de plus en plus à une maman qui gagatise... Je ne me suis jamais senti très maternel cependant…

Le réveil affiche 16h. Je me lève, en prenant soin de ne pas réveiller la belle au bois dormant et m’éclipse dans la cuisine. Fidèle à moi-même, je pioche une bonne bière bien fraîche dans le frigo et me pose… bon ok, je m’avachie près de la table basse du salon pour regarder la télévision. Ma canette terminée, je fais un dernier tour dans la cuisine pour un truc à grignoter. En sortant de la pièce, mes yeux s’attardent sur le calendrier. Ah oui, c’est vrai, c’est le jour du festival… Sonomi m’a proposé de nous retrouver, le groupe et la clique pour regarder les feux d’artifices… Merde on doit se retrouver pour 18h… plus que 30 minutes Oo. Je fonce réveiller Sonomi et commence à me préparer.

17h45, on sonne à la porte. Aux mauvaises ondes qui habitent soudainement la maison, je n’ai aucun mal à savoir de qui il s’agit. Je m’attache les cheveux en queue de cheval à l’aide d’un joli ruban bleu nuit. Il va à la perfection avec mon yukata de la même couleur. Kato sera sûrement ravie en constatant que sa longueur est assez diminuée. C’est à cause de Sonomi et Yuki ! Je m’entraînais à la calligraphie, et à cause de leur stupide dispute, j’ai renversé le flacon d’encre sur mon tout nouveau, tout beau yukata T.T ! Sonomi me l’a raccourci pour se faire pardonner tiens… Il m’arrive à mi-cuisse, quand même. J’aurais de la chance si aucun pervers n’essaye de me toucher…

Après un dernier passage de gloss, je me précipite au salon, histoire de vérifier que rien ne soit brisé ou que les murs soient encore en état… Yuki est assis nonchalamment par terre, une cigarette à la bouche. Il est assorti à moi, avec sa chemise bleu nuit et légèrement entrouverte. Il porte son pantalon serré et noir... Pff, il est toujours aussi désirable, c’est pas possible… je me mords la lèvre jusqu’au sang pour m’empêcher de lui sauter dessus. Je constate le même désir dans ses beaux yeux émeraude quand ils s’attardent sur mes jambes. Curieusement un courant d’air glaciale se fait sentir dans mon dos… Sonomi n’a pas l’air ravie… Elle et Yuki se défient du regard. Je soupire et ne prêtant pas plus attention à la tension qui s’est installée, me dirige vers la sortie d’un pas pressé. Il faut dire qu’on est assez en retard…

Au lieu de rendez-vous ça n’a pas loupé. L’habituel regard avide de Kato, l’habituelle tension entre lui et Yuki (qui malheureusement pour lui, fait une tête de plus), l’habituelle remarque de Seta-kun sur mes prétendants (qui a le don de me faire rougir)… Le jeune compositeur fait un compliment à Sonomi, qui se met à rougir. Avec tout ça, je n’ai pas pris le temps de la regarder. C’est vrai qu’elle est très jolie. Pour changer, elle a détaché une partie de ses cheveux et le reste est retenu dans un chignon par un ruban rouge à l’arrière de sa tête. Son yukata est tout rose avec pour motif des carpes japonaises. Elle s’est légèrement maquillée, mais ça fait toujours naturel chez elle… elle est… trop… kawaiiiiiiii !!!! Hem… Yuki me regarde suspicieusement. J’ai vraiment l’air de gagatiser ?..

J’aurais dû m’en douter… aucun pervers n’oserait m’approcher avec Yuki et Kato qui m’encadrent. Ils dégagent une de ces auras meurtrières quand un mec ose me regarder… C’est dur de faire abstraction, je dois dire… On s’arrête devant un stand de poisson. Vous savez ce stand où on doit attraper un misérable petit poisson rouge à l’aide d’un truc qui se pète à tous les coups… Bien sur, Sonomi veut essayer. Elle fait gamine parfois… Elle rate une fois. Deux fois… cinq fois… Bon, Seta-kun abrège ses souffrances, ouf, on va pouvoir passer à autre chose, je commence à avoir soif…

Ai-je pensé tout haut ? Yuki me tend une canette de limonade. Lui, il connaît mes goûts ! ^^ J'ouvre la cannette et me délecte de cette sensation acide/sucrée qui pétille dans ma bouche. C'est frais, c'est agressif mais tellement bon !

… C’est quoi ces ondes néfastes là ?... Sonomi étant en train de s’extasier devant son poisson enfin capturé, et soit dit en passant, Seta-kun… Il reste Kato. Il fait une de ces têtes. J’y crois pas, il est si jaloux que ça ? Je pensais pas qu’il était à ce point possessif. Alors qu’il boude dans son coin pendant près de dix minutes, en passant devant un stand de tire, il lance un défi à Yuki. Qui, toujours égal à lui-même, montre son indifférence à cet excès de puérilités. Kato insiste, et une fois que mon ange accepte, le pauvre se fait rétamer. Il ne comprendra jamais ? Yuki est toujours meilleur que lui en tout, c’est pas la peine d’insister… quoi que, en tout… la première fois que j’ai fini dans son lit, j’ai trouvé qu’il était encore plus doué que Yu-chan. C’était… Wouah ! Et pourtant ! Enfin, c’était la première et la dernière fois è_é… Et je ne lui avouerais jamais, il aurait la grosse tête comme je le connais…

Il me fait quand même de la peine à bouder dans son coin, les mains dans les poches, la mine déconfite. Il s’est un peu éloigné de Yuki et moi. Je ne sais pas pourquoi mais cette distance m’est insupportable. Je me sens seule, malgré la présence de Yuki, cette partie de moi que j’aime tant, qui me complète tant… Mais je suffocante presque sans Kato aussi proche qu’il l’est... Je souris et m’approche pour prendre le bras du boulet qui me sert de chanteur. Il me regarde sans comprendre. Quand nos regards se croisent, il me rend mon sourire chaleureusement. J’ai l’impression de flotter quand il me sourit comme ça. Je l’adore quand il ne fait pas son beau parleur. Quand il se tait et qu’il m’adresse un sourire aussi sincère, mon cœur s’accélère. Ça non plu je ne lui dirais jamais u.u Il me taquinerait avec ça jusqu’à ce que j’avoue que je suis folle de lui… Peut-être que c’est le cas, en fait…

Tiens ? Où sont passé Seta-kun et Sonomi ? … me dites pas que… j’imagine Seta-kun enlever ma petite Sonomi, innocente et naïve… Il pourrait lui faire ça… ou ça ?! Non, il ne lui ferait quand même pas CA ?! *Tomochan pétée de rire toute seule XD* Yuki ignore la soudaine blancheur qui prend place sur mon visage. Quant à Kato il se doute des raisons de ma lividité, et il se moque bien de moi, pour la peine. Finalement Sonomi réapparaît, un nounours dans les bras et un sourire plus que niais sur le visage…Alors il a fait ça… Je lui balance une tonne de mauvaises ondes qui le font frissonner d’effroi. Yuki me dit que je suis trop possessive. Moi ?? Mais non ! D’où il tient ça ?! .. Oi, C’est quoi ce sourire moqueur… Puisque c’est comme ça… Je prends Kato par la main et m’éloigne du groupe en tirant la langue à Yuki, qui visiblement s’en mord les doigts. Ca lui apprendra, tiens !

Au bout d’un moment, Kato et moi marchons main dans la main. Il n’a rien dit, alors que je m’attendais à une remarque gênante. Je crois qu’il est plutôt content de n’être qu’avec moi. Il me parle, un sourire charmeur aux lèvres, il me fait remarquer la légèrement de ma tenue, qui d’après lui, est une incitation au viol. Je comprends pourquoi la dernière fois il m’a sauté dessus si j’étais à moitié nue dans son appart’… C’est pas ce que vous croyez ! Il faisait chaud alors j’avais enlevé ma chemise et mes collants ! J’avais toujours ma jupe et un débardeur…

Mes pensées sont interrompues par une pomme d’amour... Miam ! Je lève les yeux et m’aperçois que c’est Kato qui me l’offre. Je rougis, sans savoir pourquoi, en croisant son regard. Je lui arrache des mains en détournant les yeux. J’entends son rire grave qu’il tente de retenir. Un sourire se forme sur mon visage malgré moi… Je passe ma langue sur la gelée autour de la pomme. C’est un peu trop sucré pour moi, mais trop bon pour que je m’arrête en si bon chemin ! Je me décide à mordre à pleine dent dans le fruit. Je suis sur le point de me tourner vers Kato pour lui faire goûter ce petit plaisir… Hug ! O.o Ce conard vient de me mettre la main aux fesses, j’ai pas rêvé ?! Je me retourne, prête à lui mettre sa pomme là où je pense, mais je heurte quelqu’un. Avant que j’ai le temps de m’excuser, Kato fait de nouveau la gueule.

Shaolan-kun ? Je lui adresse un grand sourire qu’il me rend en rougissant. Ce qu’il est trognon ce gamin, quand même ! ^o^ Sakura-chan est avec lui, ils se tiennent par la main. Le regard de Shaolan-kun se fixe sur quelque chose. Quand je le suis, je me rends compte que je tiens encore la main de cet abruti de pervers. Je veux le lâcher, mais il resserre son étreinte. Il le traite de môme, comme d’habitude, et lui fait remarquer son retard. C’est vrai qu’ils devaient arriver plus tôt… En jetant un œil au visage écarlate de Sakura-chan, je me dis que c’est une sorte de panne d’oreiller… m’enfin, ils sont quand même mignon tous les deux ^^.

Nous restons ensemble et faisons divers stands. On s’amuse bien tous les quatre. Je me laisse aller à la contemplation du lieu. Il fait nuit à présent, les lanternes sont seules à éclairer le ciel. Elles attirent les moustiques comme le miel pour les abeilles. Quand mes yeux rencontrent un magnifique papillon de nuit, ils le suivent avec une certaine envie. Moi aussi j’aimerais encore pouvoir voler… j’aimerais être aussi égoïste que cette belle créature qui se pose une seconde sur la manche de Kato sans qu’il ne s’en rende compte. Il finit par disparaître vers les lanternes. Les stands brillent de mille feux. Des odeurs tantôt sucrées tantôt salées, me donnent la bave aux lèvres au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans la fête. Kato rit aux éclats quand je reste planté devant le stand de crêpes. Je fais la moue et passe à la suite. Au bout de cinq minutes, il m’offre une crêpe qui dégage des effluves de chocolat. Non sans ce fameux sourire qui me fait craquer. Il ne peut pas s’empêcher d’en rajouter en me disant que je suis un vrai goinfre. Il aurait pu se passer de ce commentaire… Mais je pense que c’est plus pour se donner une certaine constance. Au lieu de lui faire la gueule, je lui souris et partage ma friandise avec lui, sous le regard excité de Sakura-chan et celui renfrogné de Shaolan-kun. En dégustant, je retourne à ma contemplation. La fête bat son plein, il y a de plus en plus de monde. Ils sont venus pour le clou du spectacle qui est…

Ah ! C’est bientôt l’heure du feu d’artifices ! OxO Nous nous dirigeons vers l’endroit où on s’était donné rendez-vous pour y retrouver Sonomi, Seta-kun et Yuki qui fume sa clope d’un air morose. Sonomi me saute dessus avec de fausses larmes en me criant que mon ange est méchant. Je lui tapote la tête en soupirant avec lassitude et elle finit par éclater de rire. Son rire est clair, doux, il me réchauffe le cœur. Je lui souris tendrement alors qu’elle retourne auprès de son petit ami. Nous nous dirigeons alors tous vers un endroit où nous pourrons contempler les feux d’artifices. Nous nous sommes éloigné des stands et les lanternes se font rares sur le sentier.

Kato se penche à mon oreille et me demande de regarder le ciel. Curieuse, je m’exécute. Ma marche s’interrompt pour mieux admirer ce qui s’offre à mes yeux : un magnifique ciel parsemé d’étoile. D’un regard émerveillé, j’admire ces milliers de constellations, toutes plus brillante les unes que les autres. Un son me parvient aux oreilles. Kato me regarde en souriant. Il ne pensait pas que ça me ferait cet effet, qu’il me dit. Je me rends compte que je me suis laissée impressionner… et également à quel point son visage est proche du mien. Son regard me paralyse. Comment ose t-il m’hypnotiser ainsi maintenant ? Ses yeux de serpent qui m’attirent comme ces moustiques par les lanternes de tout à l’heure. Je vais me brûler les ailes si je fais ce qu’il veut, je le sais. Mais je le laisse happer mes lèvres, je réponds même à ce sulfureux baiser qu’il m’offre et qui ne tarde pas à me faire manquer d‘air. Mais ce n’est pas ce manque d’oxygène qui me force à quitter les lèvres de Kato, aussi gourmand que moi finalement…

Un sifflement me parvient aux oreilles et je repousse brutalement Kato qui manque de tomber par terre. Je sens le rouge me monter aux joues, tandis que Seta-kun continue de nous siffler. Kato reprend rapidement ses esprits et s’élance à la poursuite de son meilleur ami pour lui faire payer cet affront. Ledit meilleur ami commence à prendre la clef des champs, et les deux garçons nous précèdent de loin maintenant. Alors on se met à leur courir après nous aussi. Même si je tuerais bien Seta-kun pour avoir interrompu une telle dégustation, et pourquoi pas arracher la langue à cet irrécupérable pervers… C’est vraiment bien d’être tous ensemble… quand on arrive à un endroit assez éloigné des lumières, on arrête de courir et rions ensemble alors que le pauvre Seta-kun se fait à moitié étrangler par son meilleur ami. Finalement, il s’en tire avec les cheveux complètement décoiffée. C’est Sonomi qui éclate à nouveau de rire. C’est vrai que ses cheveux ébouriffés, ça vaut le détour…

Un sifflement, cette fois à nous bousiller les tympans, nous fait lever les yeux. Un grondement énorme me fait sursauter. Ça commence. Nous nous installons tous sur l’herbe, sur une petite pente eu bord du sentier, et nous émerveillons de la beauté du spectacle qui s’offre à nous. Un arc-en ciel de couleur se dessine dans le ciel, il nous éblouit, à chaque sifflement, à chaque détonation, je sursaute et je m’émerveille de la beauté de ces milles feux qui éclairent la terre d’une lumière multicolores. Des cercles de feux dans le ciel, comme si l’homme recréait le jour alors que la nuit a pris le dessus sur le soleil. Des fontaines d’étoiles à l’horizon, toujours plus hautes, comme si elles voulaient s’accrocher à la voie lactée. Je suis hypnotisée par ces feux et ne me rends pas compte que Yuki me regarde. Quand vient une myriade de cercles flamboyants de couleur, je sens que la fin est bientôt proche et que je ne verrais pas ça avant l’année prochaine. Alors je fixe le ciel intensément pour garder ce souvenir, de quoi m’en contenter une année… Je sens des lèvres sur ma joue dont je connais la forme par cœur. Je souris et ma main ne met pas longtemps à trouver la main de mon ange gardien pour entrelacer nos doigts. Je sursaute à une nouvelle détonation et sens la main qui enserre la mienne se détacher. Je me détourne pour la première fois les feux d’artifices et tombe sur le sourire de Yuki. Il se lève et s’en va. Je voudrais le retenir mais je sais pourquoi il part maintenant. Alors je le laisse faire. Je le laisse s’éloigner de moi… j’ai comme un vide. Quand mes yeux retrouvent les lumières du ciel, je ne trouve plus tout ça aussi beau…

Un frisson me parcourt. Un souffle s’est glissé dans mon oreille. Je me tourne vers Kato avec de grands yeux. Il me prend la main et m’adresse un sourire plein de promesse. Il me répète qu’il restera jusqu’au bout. Jusqu’à la fin… Où est la fin ?

Un grondement plus puissant que les autres résonne et je lève automatiquement les yeux. Et la vue de ces gigantesque feux me paraît plus qu’irréelle. Je me sens transporter. Cette dernière détonation se répercute en moi, et j’ai l’impression qu’elle touche mon cœur. Elle fait vibrer tout mon corps.

Je ne veux pas qu’il y ait de fin… Je voudrais que les belles choses soient éternelles, qu’elles restent à jamais aussi merveilleuses que la première fois… Même si elles ne durent qu’un court instant…

Kato se penche vers moi et me vole un baiser. Je lui donne un coup dans l’épaule, pour la forme, un sourire un peu niais collé au visage, mais tout de même rassuré.

Plus tard, Seta-kun et Sakura-chan ont allumé des bâtons d’où se dégagent des étincelles. Sonomi rit avec eux, je crois que Seta-kun lui raconte des histoires sur les feux d’artifices. Shaolan-kun regarde Sakura-chan qui rit aux éclats. Je suis un peu en retrait. La magie n’opère presque plus sur moi. Je ne veux pas les sortir de leur rêverie trop tôt, comme je l’ai été.

Où est passé Kato ? Je croyais qu’il resterait jusqu’à la fin ?..

Je ferme les yeux et me laisse aller à leurs rires, aux crépitements des étincelles, à la musique lointaine au cœur du festival. Les criquets se font presque oubliés, les pétards que les enfants allument non loin effacent leurs mélodies. Mais tant pis. Je prends une longue inspiration. Si l’été avait une odeur, ce serait celle-là. Un tas d’effluves mélangées, que ce soit du sucres, l’herbe, un peu de poudre peut-être, ou un fruit juteux et unique. Toutes ces choses qui font penser à l’été, je les regroupe en une seule odeur spécifique pour m’en enivrer d’une seule bouffée.

Quand j’ouvre les yeux, mon regard s’attarde sur Sonomi. Son visage est à peine éclairé par les étincelles. Elle est de plus en plus épanouit. Elle s’ouvre aux autres comme une fleur au printemps. Le printemps d’une vie dure des années. Il n’est pas toujours parsemé de fleurs splendides. Mais il y a des fleurs qui résistent à toute une saison. Parfois jusqu’à la fin de l’été. Elle, elle est une de ces fleurs. Elle a beaucoup souffert mais elle est toujours là, le sourire aux lèvres, comme si toutes ces peines qu’elle avait subies ne l’avaient pas affectée en fin de compte… Je l’envie d’être aussi forte… Parfois je me montre protectrice envers elle, j’en fais un peu trop, parce que c’est ma petite sœur… Parce que je trouve cette fleur tellement magnifique qu’il m’est inenvisageable qu’elle se fane un jour. Je veux la garder jusqu’à la fin… Aussi belle que le premier jour… Je me sens si flétrie à côté d‘elle. J’admire sa fraîcheur intarissable. Je voudrais prendre soin d’elle pour que jamais elle ne soit aussi morte que je le suis. Sonomi capte mon regarde et je rougis. Elle me sourit tendrement et je finis par lui rendre ce doux sourire.

Quelque chose de frais contre ma joue. Je sursaute et m’aperçois que c’était une canette de bière. C’est Kato qui me l’offre. Il me sourit, l’air de dire « tu crois vraiment que j’aurais rompu ma promesse ? ». Et tout ce que je trouve à faire, c’est l’embrasser. Juste pour qu’il continue de se taire. Juste pour voir. Juste parce que j’en avais envie ? Je vais pas tarder à le laisser voler mon cœur. Me voler ce que j’avais fini par geler de peur de trop souffrir à cause des autres. Je ne sais pas pourquoi, mais ce qu’il m’apporte est encore plus fort et plus intense que ce que Yuki me donne depuis toujours. Je m’en sens un peu perdu et coupable aussi. Mais c’est là. Tant pis si c’est juste comme ça, il faut bien que je succombe, vu ce qu’il me fait. Si ça ne va pas loin, j’en souffrirais, mais tant pis. Avec lui, je voudrais essayer de construire quelque chose de beau. Même juste une seconde, je voudrais avoir l’impression de vivre quelque chose de spécial. Mais je veux une belle chose qui dure pour toujours…

Finalement nous rentrons chacun chez soi. Sur le chemin du retour, Sonomi me prend la main. Elle me répète ce que Seta-kun lui a raconté. Son récit est parfois interrompu par un petit fou rire incontrôlé. Ses joues sont rougies par la chaleur de cette nuit d’été et par le manque d’oxygène. Je resserre mes doigts sur sa main quand elle me dit que Seta-kun l’a invité à faire un voyage avec lui dans une semaine. J’ai un pincement au cœur. L’idée d’être séparé de ce rayon de soleil m’est insupportable. J’aimerais garder sa lumière, qu’elle soit à moi uniquement, être la seul à profiter à la joie qu’elle communique. Mais je sais qu’il faudra que je la laisse s’en aller, un jour. Je suis une égoïste…

A mi-chemin je lâche sa main et m’arrête en plein milieu de la chaussée. Sonomi se retourne et me questionne. Je feins un sourire et lui dis que je ne dors pas à la maison ce soir. Il faut que je m’éloigne. Je dois respirer. Je la laisse planté là et commence à courir dans la direction opposée. Je cours aussi vite que je le peux. Je cherche à retrouver mon souffle mais je me heurte à ma triste personne. Je dépends de tellement de gens. Et je suis si ingrate parfois.

La légère brise du soir soulève mes cheveux. Je m’aperçois qu’ils se sont détachés. J’ai perdu le joli ruban bleu… Les lampadaires éclairent la rue. Je continue de courir et je ne m’arrête qu’à l’entrée d’un appart. Je sonne. La porte s’ouvre et un visage étonné mais ravie m’accueille. Sans un mot je pousse mon hôte à l’intérieur et ferme la porte derrière moi.

Pour le coup, je vais dormir chez Kato… ‘fait trop chaud dans ma chambre…

Je sais que parfois je m’arrête sur des choses insignifiantes. Mais ce sont des choses superbes. Je voudrais les rendre sans fin. Je voudrais rester toute ma vie aux côtés de Sonomi, parce que j’ai fait tant d’efforts pour qu’on soit réuni que l’idée que ça prenne fin un jour m’est douloureuse. J’aimerais que Yuki reste avec moi jusqu’à la fin, et peu importe que la fin soit encore bien loin. J’ai envie de profiter du plaisir que j’éprouve en compagnie de Kato, même si je ne peux pas toujours le supporter. J’ai tellement besoin d’eux que je n’ose pas imaginer que ça ne soit pas réciproque. Je dépends d’eux au point que si ils me quittaient je n’aurais plus rien. Juste le souvenir de cet été.


Mais peut-être que les plus belles choses ne durent que le temps d’un été ?



.oO°Oo.


Tomoyo : Voilà ben c’est en partie mon idée d’un été parfait héhé. Bon bien sur, même en retouchant la fin, je suis pas arrivé à rester dans l’optique du début TT mais je suis fière de moi.
Tomoko : Y a pas de qyuoi, j'apparaîs même pas...
Tomoyo : Pff... Alors, je m’hérite les NANA ??? XD
Tomoko : T'as fait tout ça pour les NANA
Tomoyo : Mais non, pour le plaisir d'écrire aussi
Tomoko : boulet...
Tomoyo : Tu as dit quelque chose?
Tomoko: Non, non, je dis jamais rien moi, la preuve dans ta fic...
Tomoyo : ...

allez allez votez votez ^^

il serait temps de le finir ce concours vous croyez pas? lol VOTEZ

Pour cause de non-vote, 100pts chacune
fini.

il faut attendre la rentrée moi je dis

moui okayyyy
Mais je voudrais faire un new concours pour la rentrée

et mais si tu donnes 100 pts à chacune, Suchan qui a aidé Yume aura 200 pts?

euuuuh je sais pas, on va voir la rentrée ...

Oupss :S sumimasen vraiment, j'ai completement oublié de voter...

ben maintenant tu peux ^^ on attends la rentrée

Bon vous êtes pas très coopératifs les gars... lool ben je pense qu'on peut fermer et distribuer les points..

T'as clos les votes ? parce que j'ai pas voté et j'ai déjà le nombre qui s'affiche lol

ben ché pas. apparement mavava a clos la chose alours je ferme.