mes tits oneshots

Voilà ben ici je posterais mes oneshots n.n j'en ai sur FF.net (que 2 mais c'est beaucoup XD)

ben voilà, c'est des oneshots tout mimi si je les poste là. La plupart c'est des Songfics. ^^

Titre : Je pars loin de Toi

Auteur : ToMoYo FaNeL ou Tomochan (créature en voie de disparition, unique spécimen de son espèce... blablabla, je vous épargne le documentaire animalier xD)

Disclamer : Naruto n’est pas à moi, sinon Sasuke serait déjà revenu à Konoha (quoi ? non, qu’il soit parti c’est pas si grave, puisqu’il reviendra, obligé… pourquoi ces ondes négatives ? XD) Par contre, les paroles en italique, sont de moi u.u donc copyright tomochan.

Genre : Dark, Romance, shonen-ai (sasunaru bien sûr)

Rating : je sais pas trop… je crois que c'est R

Résumé : Naruto n’en peut plus, il souffre à cause de LUI. Il veut l’oublier, il le hait mais, il l’aime… Plus qu’une alternative…

Nda : songfic sasunaru n.n C’est un peu noir, par contre. y a pas de citron. (pas de lime pas de lemon, ni toutes autres agrums lool) C’est avant tout une fic à exclure si vous êtes du genre suicidaire… Mais comme ça se finit bien (et merde, j’ai encore raté mon coup xp) ça devrait aller n.n






Je ne vais pas bien. Mais je n’ai pas besoin de pitié, je n’ai pas besoin d’aide, je préfère tout prendre sur moi. C’est plus simple et ça ne gêne personne au moins. Alors je ne dirais rien à qui que ce soit. Au début, je faisais semblant. J’allais mal mais je le cachais derrière de jolis sourires aussi faux que toi. C’était facile de leur faire croire à tous que tout allait pour le mieux. Sakura-chan a marché. Elle m’a un peu déçu, je pensais qu’elle pourrait voir clair dans mon jeu, mais en fin de compte, elle n’a rien vu. C’est normal au fond, si je me comportais comme si il n’y avait rien à voir… mais maintenant, j’en peux plus… Mentir, j’y arrive plus, j’en ai même plus envie. Pourquoi se battre ? Pour toi, pour une cause perdue, pour un « nous » qui n’a pas pris le temps d’exister, et qui ne le prendra sans doute jamais… J’abandonne, voilà. Ça te fait plaisir, non ? Tu finiras par m’oublier de toute façon… tu as toujours voulu que je disparaisse de ta vie après tout, n’est ce pas ?



Je n’ai plus rien à dire, à toi ou au monde. J’ai l’horrible impression que je n’ai plus rien à découvrir, alors qu’il y a peu, j’avais une soif de vivre tellement forte… Tu n’as rien à dire, toi non plus. Mais toi, tu sens que ça ne va pas. Tu ne dis rien, mais ton regard parle pour toi. Tu veux comprendre, tu veux savoir. Mais il n’y a rien à savoir ! Je n’arrive même plus à croire en mes rêves, je n’arrive plus à me rappeler de tous ces bons moments passés, ceux qui m’alimentaient, ceux qui me poussaient à avancer, ceux qui me liaient à toi… Je ne crois plus en toi. Je ne crois pas plus en moi. La vie n’a plus rien à apporter à une personne dans mon état. Quelqu’un qui pense de cette façon, ne peut pas continuer de respirer le même air que les autres, de peur de leur refiler leur mal. Alors je pense que c’est réglé. Je vais m’en aller. Je vais partir, parce que j’ai de plus en plus mal et que chaque jour est pire que le précédent.



Je ne cherche même plus à me souvenir du point de départ de cette histoire. Je ne sais plus trop si c’est ta faute ou simplement la mienne. Je ne sais plus comment ni pourquoi je souffre autant aujourd’hui. Pourtant je ne peux pas ignorer cette souffrance qui me tord les boyaux. Cette peine que tu m’infliges est la chose la plus cruelle que tu ne m’ais jamais faite. Et pourtant tu ne fais rien de plus que d’habitude. Le problème, tu vois, c’est que j’ai fais la plus grosse connerie de toute ma vie. Je suis tombé amoureux de toi. Et merde. Ça y est, si j’arrive enfin à me l’avouer à moi-même, c’est que c’est le commencement de la fin. Mais merde… Je t’ai jamais haï autant que ce soir mais merde, je t’aime… Mais ce n’est pas un amour normal. D’ailleurs entre nous, rien n’est jamais entré dans les normes de la normalité. Ce sentiment que je ressens pour toi me fait souffrir ! Je n’ai jamais eu aussi mal ! Tu es parti loin d’ici. Je t’ai couru après pendant des années. Puis tu es revenu. Et ce soir, alors que tu n’es pas si loin d’ici, tranquillement chez toi, pendant que je me suis isolé sous la pluie, j’en viens à me dire que tu n’aurais jamais dû revenir. Toutes ces années, je n’ai pensé qu’à toi, tu étais tout ce qui trônait dans ma tête, et là c’est encore pire, je pense à toi le jour, je rêve de toi la nuit, je me tue à te désirer, à te vouloir pour moi tout seul. Parce que toi, tu me détestes et que jamais tu ne m’aimeras à ce point. Tu n’es pas une passion… Tu es plutôt une obsession. Ça ne servirait à rien maintenant de demander de l’aide, je me suis drogué à toi, je dépends trop de toi. A qui je pourrais demander de l’aide de toute façon ? C’est trop tard. J’en ai assez. Tu me pourries la vie. J’ai plus que ce moyen…



Je te laisse avec tout ça, tout ce qui faisait de nous des amis, autrefois, tout ce qui a pu nous donner l’impression de liens fraternels. Et je te jette à la figure cet amour dont je ne veux pas. Je pars. Très loin. Je ne reviendrais pas. Je ne me ressemble plus. Je ne suis plus moi. Ma joie de vivre, mon énergie, mes manies qui t’ont fait sourire, un temps, ma motivation… tout ce qui était moi, je l’ai perdu en te retrouvant. Mais ça n’en valait pas la peine, hein ? Je me demande ce que tu en penserais. Mais là, c’est plus possible, pour moi. Je ne veux qu’une chose c’est partir. J’abandonne cet espoir irréalisable de t’entendre me dire un jour « je t’aime ». Ces mots, les as-tu dis une seule fois dans ta vie, en fait… Mais en rêver, désirer à ce point te les entendre dire, ça me bousille de l’intérieur.



J’ai froid. Sur ce terrain d’entraînement, là où notre amitié a commencé à voir le jour, je m’allonge dans l’herbe sans faire attention à cette pluie assassine qui a depuis longtemps imprégné mes vêtements. J’ai réfléchi à tout ça. Très longtemps, j’ai réfléchi à la manière de me débarrasser de toute cette souffrance. Je suis décidé, rien ne peut plus m’arrêter. Je sors un kunai et mime ce mouvement pour la dernière fois. La prochaine sera la vraie. Ce geste mettra fin à tout ça, mettra un terme à cette souffrance perpétuelle que j’éprouve depuis ton retour. Je serais enfin libéré de toi. Mais j’attends encore. Je fixe l’horizon, avec un stupide espoir du genre de te voir arriver et me crier que tu as besoin de moi… des mots qui ne franchiront jamais le seuil de tes lèvres… C’est ce même espoir qui me raccroche à la vie, qui va causer ma fin. D’un geste vif et précis, je me tranche les veines. J’ai mal. La pluie se mélange avec ce liquide rouge carmin qui suinte de mon poignet. Mais elle a beau glisser sur ma blessure, le sang ne cesse pas d’en jaillir. Je soupire en m’allongeant sur l’herbe dans la boue. J’attends cette libération, cette impression d’être libéré de toi… mais ça ne vient pas. Encore maintenant, je ne pense qu’à toi et toujours à toi ! Avec une nouvelle rage, je reprends le kunai qui m’était tombé des mains et l’enfonce dans la chair de mon bras à divers endroits. J’ai mal, de plus en plus mal ! Mais c’est toi qui me causes le plus de souffrances ! Tout ça, c’est à cause de toi ! Alors que je regarde mon bras se vider de son sang, c’est mon cœur qui saigne le plus. C’est tout l’intérieur de moi qui meurt…Mais moi, je ne sombre pas encore dans l’inconsciente liberté…Je laisse mon corps s’allonger dans la boue, les yeux fermés.



J’ai beau me concentrer, je ne vois que toi en fermant les yeux, et en les ouvrant, la souffrance de ne plus sentir ta présence en moi me fait encore plus mal ! Je te hais pour ça, je te hais pour tout ! Et je me reprends à repenser à ce jour maudit de ton retour. Celui où j’étais naïvement si heureux. C’était le plus beau jour de ma vie. Mais ce soir-là alors que tu m’ignorais plus que jamais, je me rendais compte de la peine que ça me procurait de savoir que tu n’en avais rien à faire de moi… Et j’ai tout fait pour oublier ce sentiment apocalyptique, je me suis forcé à te haïr pour arriver à faire face à ton indifférence. Mais c’était trop dur. Je ne suis pas parvenu à te haïr, tout comme je ne suis pas arrivé à effacer cette sensation si douce quand tu étais dans la même pièce que moi. Alors j’ai préféré tout ignorer et fuir cette situation. C’est tellement plus facile de se mentir… J’y ai cru un soir. J’ai vraiment pensé que mon monde tournait autour de toi, que mon monde c’était toi. Mais je m’étais trompé. Tu m’as détruit sans faire d’efforts. Ce soir c’est terminé. Tu seras ma tombe. Une dernière fois je vais souffrir de mon amour pour toi. Au fond, c’était voué à l’échec. Pourquoi me suis-je mis à espérer que tu m’aimerais ?! Tu l’as senti, n’est-ce pas ? C’est pour ça que tu as été odieux avec moi depuis ton retour. C’est à cause de mon amour que je t’ai dégoûté ! J’ai vu ce dégoût dans tes yeux, je le connais trop bien ce regard qu’on m’a lancé toute ma vie. J’ai vu cette incompréhension, cette confusion dans tes yeux quand tu déniais me regarder. J’ai compris, t’en fais pas. Tu ne veux plus de moi dans ta vie…



Je pars loin. Loin de tout ce qui nous lie, loin de ta haine, de ton dégoût, de ta peur. Je pars enfin loin de toi. Je le sens. J’ai mal, j’ai froid, j’ai sommeil. Enfin, je me sens de plus en plus libéré… Je n’aurais plus besoin de faire comme si tout va bien. Je n’inventerais plus d’excuses pour te regarder, pour te parler. Je ne dirais plus de choses horribles sur toi pour me prouver que je te hais, pour essayer de te faire me haïr toi aussi. Parce que je préfère ta haine à ton indifférence. Je préfère que tu me frappes que de supporter d’être le seul à qui tu n’adresses jamais la parole. Je fuis loin de toi et de tous les malheurs que tu m’apportes. Tu pourras à ton tour arrêter de mentir aussi… tu ne seras plus obligé de me faire mal pour ne pas t’attacher à moi. Tu pourras tout simplement être froid et distant sans redouter que je réussisse à t’attendrir. Toi qui a peur de tous ces liens, tu n’auras qu’à t’en aller et rester seul toute ta vie, parce que si tu es revenu au village, c’est seulement pour moi… tu pourras être toi-même sans te forcer…

Il me faudrait un remède

J’ai peut-être besoin d’aide

Il faut que ça s’arrête

Tu es trop dans ma tête

J’ai trouvé un moyen de ne plus dépendre de toi. Mon anti-douleur, une autre douleur, la vie qui m’échappe… le seul remède contre ce mal qui me ronge, c’est la mort… soudain un bruit me parvient aux oreilles. Je m’aperçois que j’étais déjà prêt à partir de l’autre côté. C’est ta voix que j’entends… J’ouvre les yeux et tu es toujours là. Pourquoi tu fais cette tête, baka ?.. C’est ça la dernière vision que j’aurais ? C’est ton visage déformé par la panique qui sera mon bagage pour l’au-delà ? Cet espoir est si grand, qu’il veut me poursuivre même en enfer ? Sasuke… Il faut que ça s’arrête enfin !



Vite… je veux m’en aller… Pourquoi tu me poursuis jusqu’à ma mort ? Laisse moi… je veux mourir loin de toi… j’entends une autre voix… une chaleur chatouille les fissures de mon bras, desquelles s’échappent la vie… mais je n’ai plus mal… mon bras ne me fait plus mal ?! Qu’est ce que… ? Sakura-chan… Merde… merde… C’est si dur de me laisser tranquille ? Il faut absolument que tu me fasses souffrir ? Tu veux que je vive pour me briser encore plus facilement, c’est ça ? Sasuke… pff, pourquoi tu me regardes comme ça ? Arrête… S’il te plaît… Sakura-chan m’appelle mais je préfère faire la sourde oreille. Elle m’a complètement réveillé. Je ne peux plus partir… je la déteste pour ça… Je la sens partir. Je crois qu’elle va à l’Hospital… Tu lui dis qu’on la rejoint… Sasuke, ne me regarde pas de cette façon… Pourquoi tu te jettes sur moi, comme ça ? Arrête, ça me fait mal… ça me fait mal quand tu es comme ça… Te mets pas à chialer, merde… ça y est moi aussi je pleure… Tiens ? Ca fait si longtemps que je n’ai pas pleuré… Je te serre dans mes bras… tu es aussi trempé que moi, comment ça se fait ?... ça fait du bien de te sentir si proche de moi… tu veux te lever. Non, reste avec moi, restons comme ça… garde moi dans tes bras… je ne partirais plus jamais si tu me serres comme ça… je suis encore un peu comateux, je ne réalise pas tout de suite que tu viens de m’embrasser. Et là tu me dis ces mots. Ces mots que j’ai besoin de t’entendre dire… ces mots que je veux entendre encore. Ça te fait rire quand je te demande de me les dire une deuxième fois. T’es qu’un con, Sasuke. Mais tu le dis quand même. Tu me dis que tu m’aimes. Qu’est ce que tu veux que je te réponde abruti ? Mais merde, tu pouvais pas me le dire avant… ça fait vraiment un mal de chien d’être amoureux de toi… Baka, si tu continues de chialer comme une gonzesse, je vais croire que je suis déjà mort et au paradis. En fait dans un sens, ça y est, j’ai réussi, je suis arrivé au paradis. J’avais raison, je ne souffre plus. Pour être sur de ne pas rêver, je t’embrasse à mon tour. Tu as le goût que je me suis imaginé pendant si longtemps… et c’est si bon… tu me répètes encore que tu m’aimes. Et cette fois, mon cœur bat tellement vite, il est à nouveau vivant, lui aussi, je le sens dans ma poitrine, il bat, il bat pour toi ! Quoi ? Pff… le boulet c’est toi… Maintenant que tu m’as dis que tu m’aimes, j’ai plus envie de partir loin de toi… Hum… Mais serre moi encore plus fort, on sait jamais, hein…



je voulais faire une fin triste mais c'est audessus de mes forces pour un sasunaru je crois lol

XD ça tombe bien j'aime pas les deathfics =P

*______* Kyaaaaah trop meugnoooon =') snif c'est booow!!!!!

Toujours aussi bien raconté, toujours aussi bien tout court en fait ^^ (peux pas faire plus constructifs j'suis encore sous l'effet de cette fic *_* et encore je t'épargne tous les "kyaaaah" que je pourais mettre ^^')

je comptais faire une death fic au départ mais j'ai pas eu la force... vous en fait pas j'en ferais une tôt où tard

Titre : La Distance

Auteur : ToMoYo FaNeL ou Tomochan (seul spécimen de son espèce, la tomochan est une créature fanatique, perverse, yaoiste autant que yuriste, et une hérétique…)

Résumé : SasuNaru. Songfic. OS. Sasuke est de retour à Konoha mais il persiste à garder ses distances avec Naruto et les autres.

Couple : SasuNaru

Rating : K+

disclamer : les perso ne sont pas à moi... merde alors, sinon ce serait pas un shonen, mais un shonen-AI xD



Nda 1 : Ce qui est bien avec les oneshot, c’est que ça n’engage à rien (je dis ça parce que en ce moment, les suites j’y arrive pas trop...). Troisième songfic et je crois que je progresse dans ce domaine. Mais à vous de voir (si vous avez lu les deux autres bien sur n.n)

Voilà ben il est 1h40 du matin, je me suis fait chié toute la journée sans rien pouvoir faire de productif, et là je viens de finir un super dessin et après avoir écouter une chanson en boucle, j’ai qu’une envie : écrire une songfic. (tomochan étrange… bon en même temps c’est un animal classé « cas particulier » donc on lui pardonne u.u)

Nda 2 : Bref ù.u La chanson est « La Distance » écrite par Alex Beaupain et interprétée par Grégoire Leprince-Ringuet & Louis Garrel, pour « Les Chansons d’Amour », un film français sorti au cinéma y a pas longtemps, que je n’ai toujours pas vu (T.T) mais j’ai craqué sur la bande-annonce et surtout les chansons du film (y en a des pas mal mine de rien, si si je vous jure)

BREF ! (je comprends pas pourquoi j’arrive pas à me concentrer en ce moment, c’est fou èé) les paroles de « La Distance » m’ont trop fait pensé à Naruto et Sasuke dès que je l’ai entendu. (Cherchez pas la musique, elle n’est pas géniale lool)



Il est revenu.

Sasuke est revenu. Quand Sakura-chan est venue me l’annoncer en pleine nuit, j’ai d’abord cru que c’était encore un songe qui ne se réaliserait pas avant des siècles. Mais je me suis levé et je l’ai suivie, le cœur battant à tout rompre et les poumons gonflés d’un espoir intarissable. Personne ne peut imaginer la joie que j’ai ressentie quand je l’ai vu de mes propres yeux dans le bureau de l’Hokage. Il avait tué Orochimaru et vengé sa famille grâce la mort d’Itachi.

Et il était de retour à Konoha.

Le mystère de tes yeux las

Ce mystère qu’en faire ? Tu ne sais pas

Le secret de ton Etat

Des secrets j’en ai des tas

Mais, il n’était plus vraiment là.

Il y a comme un mur entre nous. Un mur qu’il a lui-même construit depuis bien longtemps et que je n’arrive pas à faire tomber. Il me sépare de lui. Il a créé une frontière entre son monde et le mien, et sans son accord, il me sera impossible de le rejoindre de l’autre côté. J’ai l’impression d’avoir tout essayé pour le passer. Son regard est vidé de toute émotion, il reste impassible, il ne dit jamais rien, sinon le strict nécessaire, il est froid avec Sakura-chan et Kakashi-sensei, il est distant avec moi.

Malgré tout, il y a quelque chose qui brille encore au fond de ses prunelles ténébreuses. Mais quoi ? J’en sais rien et pourtant, il y a encore cette lueur en lui. C’est à mes yeux, un mystère de plus qui le concerne mais dont il me laisse entrevoir l’existence. Peut-être pour m’encourager inconsciemment, ou tout simplement parce qu’il n’arrive pas à le cacher.

Mais c’est devenu une brèche dans sa muraille.

Après plusieurs semaines, j’avais réussi à capter un regard, alors qu’il m’ignorait depuis son retour. En fait, c’est arrivé par accident. Je le fixais, perdu dans mes pensées, et je suis brusquement tombé dans le gouffre de ses yeux. C’est là que j’ai vu cette lueur, la faible flamme de mon espoir. Et cet échange s’est prolongé… Je sentais qu’il ne s’était pas préparé à affronter mon regard, et qu’il ne savait pas comment réagir. Ses traits ne laissaient rien paraître mais ses yeux trahissaient cette impression de confusion.

La seule faille qu’il m’ait laissée connaître.

Ce mystère dans les yeux de Sasuke, plus j’y pense, plus elle ressemble à une sorte de secret. C’est pour cette raison que je ne peux pas l’obliger à me donner plus. Cette fissure dans sa muraille, elle ne s’élargira pourtant pas toute seule. Mais je peux comprendre ce que c’est de vouloir garder certaines choses secrètes. Moi aussi j’ai des secrets. En moi, j’ai quelque chose dont personne ne doit connaître l’existence. Kyuubi. C’est mon démon, au sens propre comme au figuré. C’est une des nombreuses choses qui ne doivent pas être su. Mais j’ai d’autres secrets. Comme ces larmes que j’ai versées tous les soirs en repensant à ma faiblesse, en me repassant en boucle ce moment où j’avais laissé filé Sasuke. Parce que je n’étais pas assez fort, parce qu’il voulait briser nos liens.

Parce que tu n’avais pas besoin de moi.



Mais aujourd’hui, alors que je suis en face de toi, qu’il pleut comme ce jour-là, est-ce que je te suis toujours aussi inutile ? Alors qu’après que je t’ai posé cette question, tu me réponds à nouveau que je suis ton meilleur ami…

Une chaleur rare se répand en moi, la même que j’ai ressenti la première fois que ces mots ont traversé ta bouche. Cette impression de ne plus être seul que tu as toi-même engendrée à deux reprises, c’est elle qui agrandi la faille de ton mur et qui me laisse le traverser.

Mais tu restes stoïque, la tête baissée, tu évites de me voir, tu refuses d’adhérer à la chute de ta muraille, tu préfères l’ignorer.

Tu préfères m’ignorer.

Mais tu ne sais plus quoi en faire. Cette barrière que tu as dressée spécialement pour moi, maintenant que je te fais face et que tes yeux n’arrivent presque plus à me fuir, elle ne te serre plus à rien. Malgré ça, tu persiste dans ton silence et ne me laisses pas voir cette lueur dans tes yeux de pierre.

Mais merde Sasuke… Je suis là, de ton côté, maintenant et depuis toujours, je suis devant toi, et mon regard que tu t’entêtes bêtement d’ignorer te hurle, te supplie :

« REGARDE MOI »



Même si tu t’entêtes, la raison pour laquelle tu m’as laissé des indices et qui m’a permis de te rejoindre de l’autre côté du mur, c’est parce que tu veux qu’on se rapproche non ? Je te connais, si tu l’avais voulu, tu aurais pu faire comme quand on été petit, ignorer mon existence, quitte à me briser.

Parce que je n’étais rien à tes yeux.

Mais aujourd’hui, tu me l’avoues toi-même, je suis tout ce qu’il te reste. Alors bordel, fais ce pas vers moi, donne moi la preuve que ce mystère qui se cache en toi existe bel et bien ! Que ce n’est pas moi qui me le suis inventé pour ne pas succomber à ton rejet. S’il te plaît, réduis cette distance entre nous…

Mais il ne se passe rien. Je pourrais abandonner. Ca ne me mène à rien de m’accrocher à lui de cette manière, n’est-ce pas ? Cet espoir… il est vain…

Mais alors que je pense avoir une fois de plus échoué, tu lèves les yeux. Tu as senti que j’allais m’écrouler. Ce que me dis ton regard est très clair et en voyant la tête de désespéré que je fais, tu ne peux pas t’empêcher de sourire. Un sourire ironique.

Mais ce sont tes yeux qui parlent pour toi.

Il faudrait t’accrocher plus fort

Si tu veux t’accrocher encore

A mon cou

Tu es cruel. Tu sais combien je souffre n’est-ce pas ? Ce bonheur immense qu’a été ton retour, vaut-il tant de peines ? Ton sourire cassant, je le hais autant que toi. Et tu t’amuses sûrement de me faire du mal.



J’ai si froid.

De mon côté, il y avait encore un peu de chaleur, que cette mystérieuse flamme créait. Mais ici, avec toi, tout est froid. Ce feu n’est pas assez fort pour me donner espoir. De l’espoir j’en avais avant de croiser ton regard. Alors, tu as changé d’avis ? Tu préfères reconstruire un nouveau mur, ériger une nouvelle barrière, et tant qu’à y faire, me garder prisonnier dans cette atmosphère d’hiver ? Mais pourquoi faire ? Oui, qu’est ce que ça va t’apporter ?

J’étais déjà prisonnier de toi bien avant de passer ta muraille.

Mais toi, tu es aveugle. Tu as toujours fais celui auquel rien n’échappe, mais tu n’as jamais vu ça, hein ? Toi, avec ton œil spécial, tes pouvoirs spéciaux, et ton caractère de merde, tout aussi spécial, ce truc là t’as toujours échappé. Tu l’as jamais remarqué et pourtant tu t’es pas gêné pour retourner cette saloperie contre moi. Tu me testais, et là encore tu me testes, parce que tu vois qu’il y a quelque chose, mais tu ne sais pas quoi, alors tu veux connaître les limites pas vrai ?

Et comme tu peux le voir, je reste là, je continue de te supplier du regard. Mais la pluie me transperce, elle s’imprègne dans mes vêtements pour pénétrer ma peau par tous ses porcs et me gèle jusqu’à l’os. Mais même là, je ne sais pas si c’est vraiment la pluie qui me donne si froid, ou simplement toi, ton sourire dur et ce regard qui est censé éteindre ma dernière lueur d’espoir.

Tout autour de moi est gelé.

Mais il y a toujours cette chaleur dans mon cœur que tu ne parviens pas à faire disparaître par ton attitude hautaine et détestable. Ce sentiment qui m’a poussé pendant tellement d’années à te courir après à travers le monde. Cette sensation qui me faisait tant de bien quand je repensais à notre passé commun, à toutes ces choses qui nourrice cette agréable douceur.

Et c’est grâce à cette chaleur que je veux transformer ton monde en NOTRE monde.

La distance, j’en ai toujours eu rien à faire, après tout. Et c’est pas parce que de ton côté, tout est gelé du sol au ciel, que je vais laisser ton cœur devenir réellement un glaçon. Tu sais, je préférais quand tu faisais semblant d’en être un… Si tu me laisses faire…

Je pourrais te réchauffer. J’ai assez de chaleur pour deux.



Fais pas cette tête. J’ai toujours été positif et têtu, tu l’avais pas oublié, hein ? Il y a quelque chose que tu dois entrer dans ta tête de petit con buté. C’est qu’avec moi, y a pas de limites, y a pas de frontières, y a pas de barrières ou de murailles qui tiennent.

Alors oublies ces conneries et fais ce foutu pas vers moi pour unir nos deux mondes.

Il faudrait t’accrocher plus fort

Si tu veux t’accrocher encore

A mon cou

Essaies pas de me faire lâcher prise, c’est peine perdue. Tu sais bien que je suis aussi obstiné que toi et que quand j’ai un objectif en vue, rien ni personne ne peut m’empêcher de l’atteindre.

Mon objectif c’est toi.

Depuis toujours c’est le cas. Depuis que je te connais tu es un songe impossible à atteindre. Mais aussi sûr que je deviendrais Hokage, je réussirais à te tirer vers moi.

Je resterais accroché à toi, même après t’avoir obtenu.



Ton sourire devient plus doux. Tu réduis à néant cet espace trop grand, cette distance qui a déjà trop existée entre toi et moi. Je les sens ces bras qui m’enserrent, je les sens tes lèvres qui se posent sur les miennes. Et c’est avec joie que je partage ma chaleur avec toi. Ton regard ne brille plus de ce petit mystère. Il n’y a plus de secret. Maintenant je sais. J’ai trouvé ce que c’était que ce petit mystère.

Tu m’aimes autant que je t’aime.

Tant pis pour la flamme que cette lueur alimentait. Elle peut s’éteindre tranquillement. Maintenant il y a un plus grand feu pour nous réchauffer. Ce mystère que nous avons tous les deux gardés en secret peut s’effacer. Il n’a plus de raison d‘être, tout comme la distance, il a disparu.

Ce n’est plus lui que je garde contre mon cœur pour qu’il ne m’échappe jamais, ce n’est plus lui que mes bras protègent pour du froid de tes hivers…

C’est toi.

o§O§°§O§o

OWARI

o§O§°§O§o

Au départ je voulais faire une fin triste. J’ai un peu détourné la chanson comme je le voulais, ma bonne humeur a pris le dessus, ça m’énerve lool. Je pense pas que ça est dérangé beaucoup de monde que ces deux têtes de mules finissent ensemble, ne ? lool Mais si jamais j’ai le temps je ferais une autre songfic avec la même chanson, cette fois dans la vallée de la fin. (là on se doute déjà que ça sera plus fidèle aux paroles lol)

Je m’excuse si à la fin, Sasuke n’est pas… LE Sasuke lool. Moi j’aime bien respecter les caractères des perso le plus possible. J’aime TOUTES les fics sasunaru, bien sûr, mais celles sur lesquelles je craque sont celles où les caractères des personnages sont le plus respectés ! n.n (répétitions, je sais, mais là c’est juste mes commentaires et mes avis personnels alors comme je suis fatigué, on me pardonne xD)

…OxO. Ola ! J’ai carrément mis 3h pour ce OS XP je vais peut-être me coucher…

A la prochaine !!