Attention !!!Ce mode de paiement permet en effet de resserrer un peu plus l'étau commercial autour du client : le débat sur la biométrie est toujours autant d'actualité.
La biométrie n'en est cependant encore qu'à ses balbutiements et ne limite pas à l'identification par empreinte digitale : d'autres systèmes sont en cours de développement pour la reconnaissance par la voix, le visage, l'iris, la rétine ou la main.
Le
risque de fichage inquiète les opposants à la biométrie
Les domaines concernés s'étendent bien au-delà des terminaux de paiement. On pense par exemple aux contrôles d'accès mais aussi et surtout aux pièces d'identité pour lesquels la présence de données biométriques doit limiter les risques de falsification.
Il est certain que le stockage de données d'identification biologique de l'être humain ne va pas sans poser de problèmes éthiques. De nombreuses voix s'élèvent autour de cette technologie, ou plutôt de l'utilisation qui en sera faite.
Les risques peuvent être regroupés en trois familles :
- Risques liés au traçage des objets que nous utilisons,
- Risques liés à notre traçage individuel,
- Risques liés aux échanges invisibles entre machines.
Le risque de "fichage" est l'argument phare des "anti-biométrie".
Ces problématiques font l'objet d'importantes réflexions au niveau de la communauté européenne et de la CNIL .
Pour envisager l'avenir de manière impartiale, il faut bien avoir en tête les faits suivants :
Au début du 19ème siècle, beaucoup de gens pensaient que l'accélération des trains jusqu'à 60 km/h pouvait tuer les passagers. Il y a donc toujours des résistances irrationnelles au progrès.
Par ailleurs, nous sommes pistés depuis des années et en permanence par l'usage des cartes de crédit et des téléphones cellulaires. Il convient donc de modérer les visions catastrophistes.
Voici un exemple pas si loin des chez nous, mais en France c’est interdit
Depuis septembre dernier, les écoles romaines ont installé un système biométrique d’analyse d’empreintes digitales pour permettre aux élèves de payer leurs repas à la cantine. Jusqu’ici, les élèves devaient saisir leur numéro d’identification, un système particulièrement lent et bourré d’erreurs. Pour les administrateurs de la ville, le nouveau système accélère considérablement le service dans les cantines.
Mais ce système suscite quelques inquiétudes auprès des parents les plus conservateurs et paranoïaques. Bien que l’identification par empreintes digitales demeure facultative, certains parents estiment qu’on ne laisse pas réellement le choix à leurs enfants.
L' inconvénient d’un tel système est que si jamais une brute épaisse a la bonne idée de
piquer l’argent du dessert d’un autre gamin, le
seul moyen possible est de lui couper le doigt. Aïe aïe aïe. http://fr.gizmodo.com/2006/09/07/la_biometrie_dinvite_dans_les.html#more